Renforcement du nombre de tests, politique de dépistage ciblé, le test PCR est devenu une des armes principales des autorités dans la lutte contre le Covid. Des tests dont les résultats tardent parfois à arriver. Pour quelles raisons ? Quel est le circuit d’un test PCR ?
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Des labos pris d’assaut, une image devenue fréquente ces dernières semaines. Six fois plus de prélèvements sont en effet effectués qu’il y a 7 mois, au début de la crise. La Réunion est désormais le 4ème département qui teste le plus pour 100 000 habitants, après les Bouches-du-Rhône, les Alpes-Maritimes et Paris.
Des tests dont nous avons retracé le parcours depuis le prélèvement jusqu’au résultat. La procédure est spécifique et peut prendre du temps, parfois. Pour quelles raisons ? Quel est donc le circuit d’un test PCR ?
Regardez le reportage de Nathalie rougeau et Philippe Hoareau.
Ce n’est pas forcément sur le lieu du prélèvement que se déroule l’analyse. Bien souvent, c’est dans un plateau technique qu’elle est réalisée. Certains plateaux techniques centralisent une dizaine de centres de prélèvements, en plus de salles polyvalentes comme le Stade de l’Est. Ces prélèvements y sont acheminés par coursier pour y être traités.
Après l’introduction de l’écouvillon, le long coton tige, pour réaliser le prélèvement, vient le temps de l’analyse de l’échantillon. Etiqueté afin d’être identifié, le test est conditionné dans une glacière et transporté jusqu’au plateau de biologie moléculaire. Le délai de traitement est en moyenne de 24 à 48 heures après le prélèvement, mais peut varier selon le nombre de demandes et l’urgence.
L’échantillon est placé dans un tube, lui-même placé dans une machine appelée " automate ". Ce premier automate est chargé d’extraire l’ADN du virus et de le fixer s’il en détecte. Un second automate prend alors le relais pour amplifier l’ADN détecté et signaler si l’échantillon est positif ou négatif au Covid.
Le résultat est ensuite validé par une équipe de biologistes, qui entrent en contact avec le patient pour l’informer du résultat positif de son prélèvement et des mesures à observer. CE patient sera ensuite contacté dans le cadre du contact-tracing pour identifier les cas contacts et les dépister.
Des automates qui ont pu faire défaut au début de la crise, mais dont le département est désormais suffisamment pourvu pour assurer un certain niveau de dépistage. Un niveau dont la limite est cependant désormais atteinte, a expliqué la directrice de l’Agence Régionale de Santé de La Réunion vendredi dernier.
Le département est désormais au maximum de ses ressources disponibles, déclarait vendredi dernier Martine Ladoucette. La directrice de l’ARS expliquait alors qu’il n’y aurait pas davantage de tests réalisés, mais bien des dépistages plus ciblés. Les personnes symptomatiques et les personnes contacts de cas positifs deviennent prioritaires.
Des tests dont nous avons retracé le parcours depuis le prélèvement jusqu’au résultat. La procédure est spécifique et peut prendre du temps, parfois. Pour quelles raisons ? Quel est donc le circuit d’un test PCR ?
Regardez le reportage de Nathalie rougeau et Philippe Hoareau.
Direction le plateau technique
Ce n’est pas forcément sur le lieu du prélèvement que se déroule l’analyse. Bien souvent, c’est dans un plateau technique qu’elle est réalisée. Certains plateaux techniques centralisent une dizaine de centres de prélèvements, en plus de salles polyvalentes comme le Stade de l’Est. Ces prélèvements y sont acheminés par coursier pour y être traités.
Après l’introduction de l’écouvillon, le long coton tige, pour réaliser le prélèvement, vient le temps de l’analyse de l’échantillon. Etiqueté afin d’être identifié, le test est conditionné dans une glacière et transporté jusqu’au plateau de biologie moléculaire. Le délai de traitement est en moyenne de 24 à 48 heures après le prélèvement, mais peut varier selon le nombre de demandes et l’urgence.
Les automates entrent en piste
L’échantillon est placé dans un tube, lui-même placé dans une machine appelée " automate ". Ce premier automate est chargé d’extraire l’ADN du virus et de le fixer s’il en détecte. Un second automate prend alors le relais pour amplifier l’ADN détecté et signaler si l’échantillon est positif ou négatif au Covid.
Le résultat est ensuite validé par une équipe de biologistes, qui entrent en contact avec le patient pour l’informer du résultat positif de son prélèvement et des mesures à observer. CE patient sera ensuite contacté dans le cadre du contact-tracing pour identifier les cas contacts et les dépister.
Des automates qui ont pu faire défaut au début de la crise, mais dont le département est désormais suffisamment pourvu pour assurer un certain niveau de dépistage. Un niveau dont la limite est cependant désormais atteinte, a expliqué la directrice de l’Agence Régionale de Santé de La Réunion vendredi dernier.
Pas davantage de tests, mais des dépistages ciblés
Pour faire face à l’affluence de patients avec la montée en puissance, les laboratoires ont dû s’adapter. Une quarantaine de personnes, des techniciens, des administratifs et des préleveurs, a été embauchée.Le département est désormais au maximum de ses ressources disponibles, déclarait vendredi dernier Martine Ladoucette. La directrice de l’ARS expliquait alors qu’il n’y aurait pas davantage de tests réalisés, mais bien des dépistages plus ciblés. Les personnes symptomatiques et les personnes contacts de cas positifs deviennent prioritaires.