C’est la fin de la première édition des French Tech Days Outre-Mer à La Réunion. Ce vendredi 1er décembre 2023, pour cette journée de clôture, les start-up présentes ont pitché pour convaincre les investisseurs de financer leurs projets.
Regardez le reportage de Réunion La Première :
5 minutes pour convaincre
Elles sont 43 entreprises à pratiquer un grand oral de cinq minutes devant une dizaine d’investisseurs de La Réunion, de Paris et d’Afrique. Transition écologique, agroalimentaire, ou encore cosmétique durable. Les start-up ultramarines ont des idées et elles l’ont fait valoir.
“J’ai pitché devant les investisseurs en vue de présenter notre solution de nanoparticules pour traiter le cancer. On cherche 4 millions d’euros pour réaliser la recherche clinique permettant de commercialiser la solution en Australie, en Europe et en Afrique”, explique Anne-Laure Morel, co-fondatrice de Torksal.
Du côté des investisseurs, ils ont été conquis par la prestation des lauréats. “On voit qu’il y a un apprentissage de nos start up ultramarines, qui ont de plus en plus intégré les codes des investisseurs internationaux tout en gardant leur identité”, précise Isabelle Albert, partenaire d’un fonds d’investissement climat.
Vers un événement accessible au public
Pour cette première édition des French Tech Days, c’est Olivier Becht, ministre délégué chargé du commerce extérieur, qui a inauguré l’événement hier.
Pour l’association French Tech Réunion, l’événement doit être accessible à tous. “On aurait aimé pouvoir élargir l’événement au public. On pourrait pourquoi pas ouvrir l’événement au public sur les prochaines éditions”, assure Florent Montrouge, président de l’association French Tech Réunion, lors d’une interview accordée à Réunion La 1ère.
De par leur éloignement, les start up des Outre-Mer ont tout intérêt à lever des fonds ensemble pour se développer.