Des voix s’élèvent contre les nuisances sonores des survols touristiques à La Réunion

Vue aérienne du cirque de Mafate.

Neuf associations et collectifs ont adressé un courrier au président de la République, ce mardi 25 mai. Ils dénoncent les nuisances sonores des survols touristiques réalisés par les ULM ou encore les hélicoptères à La Réunion.

Dans une lettre ouverte envoyée au chef de l’Etat, Emmanuel Macron, ce mardi 25 mai, neuf associations et collectifs haussent le ton.

Ils dénoncent les nuisances sonores provoquées par les survols touristiques de l’île. Des survols qu’ils jugent « anti-écologique, et anti-économique durable ». Ils assurent que le nombre de plaintes de la part de la population lcoale explose.

Regardez le reportage de Réunion La 1ère :

Associations et collectifs dénoncent les nuisances sonores des survols touristiques de La Réunion

 

Des survols toujours plus nombreux

Associations et collectifs demandent la "régulation des survols touristiques aériens dans l’île, une exigence d’intérêt général." "Malgré nos alertes et demandes répétées depuis des années, la direction locale de l’Aviation Civile (DSAC-OI) refuse de réguler les survols touristiques aériens qui, par leur explosion en termes de trafic et de nuisances sonores, constituent un fléau pour la population locale et la faune sensible", rappellent-ils.

Ces associations et collectifs estiment que leurs demandes ne sont jamais prises en compte, et que c’est pour cette raison qu’ils écrivent à Emmanuel Macron.

Des mesures réclamées

Parmi les mesures qu’ils réclament : l’interdiction générale de survol des zones habitées, des lagons, des cirques de montagne et ravines habités, l’interdiction de "la publicité pour ce mode de tourisme aérien pollueur sonore et atmosphérique", mais aussi la mise en place d’une taxe sur le principe du "pollueur-payeur".