Insécurité à La Réunion : des vols de plus en plus fréquents sur Saint-Denis

Un restaurant et un centre de bien-être ont été visités durant la nuit par des vandales. Des faits qui se sont produits la semaine dernière en plein cœur de Saint-Denis. Les associations de commerçants s'inquiètent bien évidemment de ces vols à répétition, ils appellent les professionnels à faire attention une fois les rideaux baissés.

Pour Farhana Badat, vice-présidente de l'association des commerçants de Saint-Denis, les vols à l’étalage sont plus nombreux de la part de jeunes mineurs mais les cambriolages restent des faits isolés.

Regardez le reportage de Réunion La 1ère : 

"Le créole marche avec le soleil"

Dès que la nuit tombe, les magasins baissent les rideaux, les commerçants disent avoir une petite appréhension plus importante en hiver. Il faut dire qu'en ce moment avec "les jours de la nuit"  afin de protéger les pétrels qui prennent leur envol, les rues sont peu éclairées, cela peut encourager les voleurs à passer à l'action. 

Des conseils pour éviter les cambriolages

La vice-présidente de l'association des commerçants de Saint-Denis donne aussi quelques conseils de prudence. "Comme cela se passe en soirée", elle demande aux professionnels "de ne pas laisser de liquidités dans les magasins, d’avoir des caméras de surveillance avec l’autorisation de la Préfecture". C’est toujours désagréable de se faire cambrioler", dit-elle.

En ce qui concerne, les marchandises et objets de marque, elle précise que les assurances sont là pour ça et qu'il faut avoir un bon contrat. 

Écoutez Farhana Badat, vice-présidente de l'association des commerçants de Saint-Denis sur Réunion La 1ère :

Des rondes seront faites par la police

"La police fait son travail", affirme la vice-présidente des commerçants de Saint-Denis. Les commerçants sont en lien avec la Police Municipale et la Police Nationale. "On a fait appel à eux, des rondes seront faites en supplément". La délinquance serait en train de monter un peu tous les jours selon elle. Les jeunes mineurs qui embêtent, sont arrêtés "après c’est l’effet de la justice qui ne continue pas".