Cyclone Chido : reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle pour l'ensemble des communes de Mayotte

Si une partie des dégâts sera couvert pour les habitations en dur, assurés ou non, reste la question des bangas des bidonvilles...
Suite au passage du cyclone Chido, et alors que le président a décidé de rester jusqu'à ce vendredi à Mayotte, un arrêté interministériel reconnaissant l'état de catastrophe naturelle a été publié. Il concerne les 17 communes de l'île. Ceux qui ne sont pas assurés bénéficieront eux d'un fond d'indemnisation d'urgence.

Ce n'est pas une surprise puisque Bruno Retailleau et François-Noël Buffet, respectivement ministres de l'Intérieur et des Outre-mer, l'évoquaient déjà lundi à l'issue de leur déplacement : l'état de catastrophe naturelle vient d'être reconnu pour les 17 communes de Mayotte.

Un arrêté interministériel a en effet été publié au journal officiel du 19 décembre. Lors de la réunion de crise avec les élus mahorais au Conseil départemental, le président Emmanuel Macron en avait également parlé.

Vents cycloniques, inondations, coulées de boue

Cet arrêté constitue la garantie pour les habitants sinistrés de pouvoir être indemnisés pour les dégâts causés par le cyclone Chido sur la période du 13 au 15 décembre. Sauf que seulement 10% de la population est couverte. Là encore, Emmanuel Macron, ainsi que les membres du gouvernement, ont rappelé qu'un fond d'indemnisation d'urgence serait mis en place pour accompagner ceux qui ne sont pas assurés.

Quels dommages sont concernés dans cet arrêté de reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle  ? Ceux "causés par les chocs mécaniques des vagues, les vents cycloniques, les inondations et les coulées de boue".

Les conséquences du passage du cyclone Chido à Mayotte

Une île entièrement ravagée par le cyclone Chido

L'état de catastrophe naturelle concerne donc l'ensemble des 17 communes de Mayotte, puique l'île a été entièrement impactée par le puissant phénomène météorologique : Bandrélé, Bouéni, Chiconi, Chirongui, Dembeni, Dzaoudzi, Kani-Kéli, Koungou, M'Tsangamouji, Mamoudzou, Mtsamboro, Ouangani, Pamdanzi, Sada et Tsingoni.

Un tableau présenté en annexe de l'arrêté interministériel détaille les dommages qui sont pris en charge, commune par commune. Il est disponible en cliquant sur ce lien ici.