Deuxième jour de mobilisation devant l'aéroport Roland Garros

Des manifestants à nouveau mobilisés devant l'aéroport de Roland Garros afin de réclamer un contrôle plus strict des voyageurs.

La détermination des manifestants ne faiblit pas. Ils sont des dizaines positionnés à l'entrée du rond-point de Gillot. Alors que six vols sont attendus aujourd'hui, ils continuent de réclamer un contrôle strict des voyageurs avant la fermeture de l'aéroport.

La pluie ne les a pas arrêté. Deuxième journée de mobilisation devant l'aéroport Roland Garros. Une dizaine de manifestants se sont à nouveau positionnés sur le rond-point d'entrée afin de poursuivre leur mouvement. Ils réclament un contrôle plus strict des voyageurs avant une fermeture de l'aéroport. Six vols en provenance de l'Hexagone et de Mayotte sont attendus aujourd'hui, les manifestants préviennent " comme il y a encore des vols, on maintient notre action. On va rester là et on va continuer. Ce que l'on fait, c'est pour tous les Réunionnais".

 

 

Plus de contrôles des voyageurs avant une fermeture de l'aéroport

Face à la dégradation de la situation sanitaire dans l’île et la propagation du coronavirus, les manifestants demandent le renforcement des contrôles à l’arrivée des voyageurs, avant une fermeture totale de l’aéroport. Dans un premier temps, ils veulent que les motifs impérieux soient davantage vérifiés. Les manifestants demandent aussi une septaine plus stricte pour les voyageurs arrivant dans l’île et que cette septaine soit faite dans un hôtel aux frais des passagers. Selon eux, les gens ne respectent pas suffisament la septaine.

 

Un rassemblement sous surveillance

Cette nouvelle manifestation est encadrée par un important cordon de gendarmes. La tension est montée d'un cran en fin de matinée, lorsque certaines personnes ont décidé d'installer un sitting, en prenant place sur la chaussée, en plein rond-point. Les forces de l'ordre les ont alors menacé de les interpeller.

Tentative de sitting au rond-point de Gillot

D'autres, ont ensuite décidé d'investir les passages piétons. Mais c'était sans compter sur l'action des gendarmes qui ont bloqué leur accès. Le calme est ensuite vite revenu.