Des professionnels de la pêche ont manifesté ce jeudi 1er août devant le siège des TAAF à Saint-Pierre. Ils exigent des quotas de pêche à la légine, pour un commerce qui selon eux, "ne profite pas à l’économie locale".
•
Une quarantaine de professionnels de la pêche sont rassemblés ce jeudi 1er août, depuis 7 heures du matin, devant le siège des TAAF à Saint-Pierre. Ils redoutent d’être exclus des quotas de pêche à la légine depuis la mise en place de nouveaux critères qu’ils jugent "discriminants".
Regardez le reportage de Réunion La1ère :
Judicaël Folio, 33 ans, fait partie des professionnels de la nouvelle génération. Il espère "pouvoir retourner travailler dans les Terres Australes et Antarctiques Françaises grâce à l’attribution d’un quota aux petits pécheurs".
"On veut notre quota, on y a le droit, comme les armements historiques, affirme Gérard Zitte, mandataire de la Société Artisans Patrons Pêcheurs des Mers Australes (SAPPMA). On ne demande pas grand-chose sur les 800 ou 900 tonnes que les grands armements historiques ont par an, pour nous, petits pêcheurs réunionnais".
Regardez le reportage de Réunion La1ère :
Judicaël Folio, 33 ans, fait partie des professionnels de la nouvelle génération. Il espère "pouvoir retourner travailler dans les Terres Australes et Antarctiques Françaises grâce à l’attribution d’un quota aux petits pécheurs".
Changement de critères
Les TAAF ont changé les critères d’attribution des quotas pour la période 2019/2025. Les attributions vont se faire pour les six prochaines années, avec un quota défini par année. Selon les petits pêcheurs, "ces nouveaux critères les excluent". Ils demandent entre 400 et 500 tonnes pour permettre aux jeunes pêcheurs réunionnais de pouvoir travailler. Depuis trois ans, ils bénéficient d’un quota de 100 tonnes par an. Cette fois, ils veulent obtenir un quota de légines plus important. Les TAAF décideront de la répartition des quotas d'ici la fin août."On veut notre quota, on y a le droit, comme les armements historiques, affirme Gérard Zitte, mandataire de la Société Artisans Patrons Pêcheurs des Mers Australes (SAPPMA). On ne demande pas grand-chose sur les 800 ou 900 tonnes que les grands armements historiques ont par an, pour nous, petits pêcheurs réunionnais".