Après les cyclones Batsiraï et Emnati, les fruits et légumes se font plus rares. Une rareté qui accentue davantage l’inflation, rendant inaccessibles ces produits à la clientèle des épiceries solidaires. Difficile pour ces structures de proposer ces produits qui viennent à manquer ou devenus trop chers.
Nous avons ce que nous appelons les produits courants, mais nous avons de grosses difficultés quand il s’agit de produits frais, de la viande, des fruits et des légumes, qui sont très chers.
Jean-Marie Langevillier, responsable de l’épicerie "Meilleur ensemble" à Saint-André
La plupart du temps les épiceries solidaires achètent les produits pour les mettre à disposition des familles qui en ont besoin. L’animatrice du Réseau national des épiceries solidaires, arrivée récemment de métropole, a pu constater les difficultés d’approvisionnement des épiceries locales.
Il y a des choses similaires bien sûr et il y a des particularités, dues notamment à la géographie de l’île, les personnes qui habitent sur les bas de l’île ou sur les hauts, qui pose des questions de mobilité pour accéder à une aide alimentaire notamment.
Mathilde Gabriele, animatrice de réseau ANDES
En formation depuis quelques jours, les responsables d’épiceries souhaitent se rapprocher des acteurs de la grande distribution, et peut-être diversifier leurs méthodes d’approvisionnement.
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Une problématique que rencontrent également les épiceries sociales. Si les épiceries solidaires s’adressent à tous, l’épicerie sociale est destinée à un public plus précis. Les familles suivies par un travailleur social, avec accord d’une commission, peuvent bénéficier durant 3 à 6 mois du dispositif, contre une participation à hauteur de 10%.
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