Disparition de Mathieu Caizergues : les recherches progressent

Toujours pas de traces du gendarme disparu le 23 juin 2017 au Maïdo.  Après deux jours de recherches, les traileurs mobilisés comptent bien poursuivre leurs efforts.
Ils étaient trois ce dimanche 19 août à effectuer une nouvelle journée de recherches en contre-bas du belvédère du Maïdo. De 9h30 à 14h, ils ont inspecté une importante zone recouverte de végétation. Une entreprise difficile qui n’a pour le moment pas permis de trouver d’indices quant à une potentielle présence du gendarme disparu le 23 juin 2017.
En rouge la zone sur laquelle se sont concentrés les trailers ce dimanche, une zone recouverte d'une importante végétation.
Mais leur motivation reste intacte et d’autres recherches sont prévues. Trois à quatre jours seront nécessaires pour explorer la totalité de la zone ciblée, une cuvette en contre-bas de la falaise. Une seconde cuvette, toujours dans le même secteur, le sera ensuite.
 

De nouvelles recherches sont prévues

 
Les traileurs veulent explorer la piste de la chute jusqu’au bout, même si selon eux ce n’est pas au pied du rempart mais bien dans la falaise que des éléments pourraient être trouvés. Ils n’excluent, de fait, pas la possibilité de recourir à un drone pour cette autre phase de recherches.
 
Des recherches qu’ils espèrent plus précises grâce à l’utilisation de mannequins équipés de balises. Ils sollicitent donc la généreuse contribution de professionnels pour le don de mannequins spécifiques à ce genre de situation.
Les trailers envisagent une nouvelle journée de recherches

Des éléments troublants

 
L’hypothèse d’une chute reste probable compte-tenu de la configuration des lieux, expliquent-ils. Le chemin qui remonte de Mafate, emprunté par les trois randonneurs parmi lesquels Mathieu Caizergues, présente en effet une difficulté. Peu avant l’arrivée au sommet, il bifurque sur la droite, mais une portion continue tout droit vers le belvédère.
 
Là, un autre sentier, sans issue cette fois, se poursuit sur 10 à 20 mètres. Au bout, des arbustes masquent la falaise abrupte. Dans le brouillard, il est possible de ne pas se rendre compte du vide. Une possibilité renforcée par le fait qu’au moment de sa remontée, le gendarme ait pu être désorienté, la trace d’un choc à la tête ayant été relevée.
 
Autre fait, le téléphone portable de Mathieu Caizergues aurait continué à borner dans la zone jusque dans la soirée ce jour-là. Problème, la zone ne se limite pas au belvédère mais s’étend du Maïdo à Roche-Plate. De prochaines recherches pourraient être effectuées dans les jours ou semaines à venir.