Nouvelles interpellations ce dimanche à l’aéroport Roland-Garros. Trois femmes ont été arrêtées avec 2700 comprimés d’ecstasy et 30 kg de haschich dans leurs valises. Lors de la garde à vue, 5000 comprimés supplémentaires ont été découverts. Elles seront présentées au tribunal ce mardi.
Les jeunes femmes arrêtées ce dimanche ont été placées en garde à vue.
Au cours de leur interrogatoire, les enquêteurs ont procédé à de nouvelles fouilles et ont découvert que l'une des femmes avait dissimulé sur elle plus de 5000 comprimés d'ecstasy supplémentaires. Soit plus de 7000 comprimés d'ecstasy au total, en plus des 30 kilos de résine de canabis !
Des similitudes avec de précédentes affaires de trafic de drogue en provenance de l'Hexagone questionnent également les enquêteurs. Raisons qui motivent la poursuite des investigations.
Si de précédentes "mules" avaient été récemment jugées en comparution immédiates avec des peines allant jusqu'à trois ans de prison ferme prononcées à leur encontre, cette fois les trois jeunes femmes vont devoir s'expliquer davantage sur leur implication avant d'être jugées.
Ce mardi, elles seront présentées au tribunal de grande instance de St-Denis où leur mise en examen pour détention et transport de drogue devrait leur être notifiée. A l'issue, elles devraient être placées en détention provisoire durant l'instruction de l'enquête diligentée par un juge dionysien.
Une façon pour la justice d'envoyer un signal fort afin de tenter de mettre un coup d'arrêt aux trafics de drogue. Car le nombre d'interpellations de contrevenants dans les affaires de stupéfiants est en recrudescence.
Des saisies qui se multiplient
Samedi matin, c’est dans le sud que les forces de l’ordre ont surpris quatre individus à Saint-Pierre et au Tampon. Une opération menée conjointement par les agents de la Sûreté départementale et ceux du Raid. Trois des quatre hommes sont susceptibles d’être les revendeurs du réseau. Ils avaient en leur possession 50 grammes de cocaïne, ainsi que du zamal et de l’argent en numéraire.
Le quatrième suspect, originaire de Sartrouville dans les Yvelines, pourrait être le grossiste. Ils ont tous été placés en garde à vue au commissariat de Malartic avant un déferrement possible mercredi. Ces interpellations ont été ordonnées par un juge du Tribunal de Grande Instance de Saint-Denis dans le cadre d’une instruction ouverte depuis plus d’un an.