A la veille d’un mouvement national pour dénoncer la situation de crise dans laquelle se trouvent l’ensemble des EHPAD de France, la députée Ericka Bareigts insiste sur le retard particulier de La Réunion en matière d’accueil des personnes âgées.
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La députée Ericka Bareigts s’est rendue ce matin à l’EHPAD Saint François d’Assises de Saint-Denis. A la veille d’un mouvement national, ce mardi 30 janvier, la parlementaire a ainsi souhaité attirer l’attention sur la situation difficile que traverse ce type d’établissements d’une manière générale.
Manque de structures et manque d’effectifs sont dénoncés par les syndicats. Ils estiment que trop peu de moyens sont donnés pour assurer un accompagnement satisfaisant des résidents.
Pourtant les besoins sont forts, dans notre département, on compte en effet près de 600 personnes en attente d’une place dans un établissement de soins. Et avec le vieillissement de la population et l’allongement de l’espérance de vie, les besoins ne cessent d’augmenter. Car si l’on dénombre actuellement près de 65 000 personnes âgées, en 2040, elles devraient être 220 000 à La Réunion.
Une réalité d’autant plus complexe que dans l’île, existe un véritable déficit de structures et surtout de places. On recense en effet, 45 places pour 1 000 personnes, contre 160 places pour 1 000 personnes dans l’hexagone.
Face à cette situation, des moyens importants doivent être apportés estime Ericka Bareigts. L’Etat doit mettre sur la table une enveloppe de 800 000 euros. Une somme que la députée souhaiterait voir versée en une seule fois et non étalée sur 5 ans comme annoncé.
Son interview réalisée lors de la visite de l’EPHAD de Saint-François d’Assises à Saint-Denis, par Rahabia Issa et Florence Bouchou.
Manque de structures et manque d’effectifs sont dénoncés par les syndicats. Ils estiment que trop peu de moyens sont donnés pour assurer un accompagnement satisfaisant des résidents.
Pourtant les besoins sont forts, dans notre département, on compte en effet près de 600 personnes en attente d’une place dans un établissement de soins. Et avec le vieillissement de la population et l’allongement de l’espérance de vie, les besoins ne cessent d’augmenter. Car si l’on dénombre actuellement près de 65 000 personnes âgées, en 2040, elles devraient être 220 000 à La Réunion.
Une réalité d’autant plus complexe que dans l’île, existe un véritable déficit de structures et surtout de places. On recense en effet, 45 places pour 1 000 personnes, contre 160 places pour 1 000 personnes dans l’hexagone.
Face à cette situation, des moyens importants doivent être apportés estime Ericka Bareigts. L’Etat doit mettre sur la table une enveloppe de 800 000 euros. Une somme que la députée souhaiterait voir versée en une seule fois et non étalée sur 5 ans comme annoncé.
Son interview réalisée lors de la visite de l’EPHAD de Saint-François d’Assises à Saint-Denis, par Rahabia Issa et Florence Bouchou.
Interview
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