Le premier tour de l'élection présidentielle aux Comores se déroulera le 24 mars 2019. Jean-Paul Melade, de Réunion la 1ère, est sur place. L'ambiance à Moroni est paisible. Vendredi, Azali Assoumani, président candidat à sa succession, tiendra son ultime meeting.
Jean-Paul Melade•
Quand on parcourt les rues de la capitale, le portrait qui se voit le plus est celui du président-candidat qui a décidé de l’anticipation de la présidentielle pour cette année au lieu de 2024.
Assurément, il a plus de moyens que ses adversaires pour s'offrir des affiches 4 par 3 dans la capitale.
Selon les observateurs, c'est n'est pas sur l'île de la Grande Comores que va se jouer cette présidentielle, mais dans les autres îles et principalement à Anjouan. L'île est farouchement opposée à Azali, d’autant que si la tournante avait été respectée, c’est Anjouan qui aurait pris la tête du pays, conformément à l’ancienne constitution.
La cadence des meetings s‘accélère : celui du Franco-comorien Saïd Larifou a été annulé hier pour « des raisons techniques » (mercredi 20 mars). Demain, vendredi, aura lieu le dernier rendez-vous du président-candidat Azali Assoumani, le dernier jour de la campagne officielle.