Encore des dizaines d'infractions relevées par les forces de l'ordre ce week-end

Photo d'illustration
Police et gendarmerie font le bilan de leurs opérations de contrôle et de sécurisation sur les routes ce week-end.

Ce week-end de fête des mères, mais aussi de fin de vacances scolaires, les gendarmes de l’Escadron départemental de sécurité routière, appuyant les militaires des différentes compagnies, étaient présents pour assurer la sécurité des usagers de la route. Ils ont, comme chaque semaine, ciblé les infractions graves génératrices d’accidents. 

177 infractions ont été relevées, et 17 permis retirés. La vitesse était encore trop élevée chez certains : 90 excès ont été enregistrés, et dans la moitié des cas, le véhicule a été intercepté. 

Un refus d'obtempérer risqué au Tampon

Les gendarmes soulignent plus particulièrement le cas de cette conductrice, contrôlée la nuit de samedi à dimanche au Tampon.

Il est un peu plus de minuit lorsque les motards de la gendarmerie de la Rivière Saint-Louis entreprennent de contrôler un véhicule en agglomération du Tampon, vers Bérives.

Alors qu’ils font signe à la conductrice de venir stationner en sécurité à l’endroit indiqué et matérialisé, celle-ci fait mine d’obtempérer et ralentit dans un premier temps. Mais arrivée à leur hauteur, elle accélère subitement et prend la fuite. Les militaires réagissent alors promptement : l’un d’eux, en aval du poste de contrôle, déploie la herse au passage du véhicule, ainsi entravé dans sa fuite. 

Des risques inutiles à proscrire

La conductrice, habitant Le Tampon, est alors rattrapée et interceptée en sécurité. Elle expliquera aux gendarmes avoir voulu se passer du contrôle... parce qu’elle n’était pas assurée ! 

Pour la gendarmerie, il ne sert à rien de prendre ces risques inutiles, qui ne font qu’aggraver la situation. 

Tous ces risques inutiles, vont mécaniquement aggraver sa situation devant les magistrats. En effet, au vu de l’article L.233-1 du Code de la route, le refus d’obtempérer est un délit sanctionné par une peine emprisonnement d’une année, d’une amende de 7500 euros et une perte minimum de 6 points sur le permis de conduire. Par ailleurs, la personne coupable d'un tel délit peut se voir attribuer des peines complémentaires lors du jugement comme : une suspension ou une annulation du permis d'une durée allant jusqu'à 3 ans, une obligation de suivre un stage à ses frais de sensibilisation au risque routier, la saisie du judiciaire de son véhicule, une peine de travail d'intérêt général et une peine de jours-amende...

La gendarmerie de La Réunion

Le véhicule en cause a été placé en fourrière. Et la conductrice, qui ne payait pas d’assurance, aura en plus à sa charge la réparation de ses pneus endommagés par la herse... 

Une centaine d'infractions relevées par la police

Au cours de ce service au Tampon, 13 infractions ont été relevées et 6 véhicules ont été placés en fourrière, communique la gendarmerie de La Réunion. 

Les effectifs de la Direction Territoriale de Police Nationale ont aussi mené 26 opérations de sécurisation, du 27 au 29 mai. 61 infractions dont 7 délits ont été relevés, dont cinq conduites en état d’ivresse. 

Les forces des polices locales ont constaté lors de différents contrôles, 54 autres diverses contraventions au code de la route.