Arrivés à La Réunion, vendredi, les migrants sri-lankais étaient ce mercredi 19 décembre devant le juge des libertés et de la détention au tribunal de Champ Fleuri. Ils affirment avoir payé pour se rendre à La Réunion. Ils seront fixés sur leur sort dans les heures qui viennent.
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Ils sont arrivés au tribunal de Champ-Fleuri à Saint-Denis à bord d’un bus. A La Réunion depuis vendredi dernier, les migrants sri-lankais ont eu rendez-vous ce mercredi 19 décembre avec le juge des libertés et de la détention (JLD).
Regardez le reportage de Nathalie Rougeau et Laurent Figon :
A la demande des avocats des migrants, ce juge devra statuer sur leur sort dans les heures qui viennent. Sur les 62 migrants, ils sont soixante à avoir demandé asile à la France. Un couple a déjà été libéré. Sa demande d'asile formulée bien en amont a été acceptée.
Les femmes et les enfants sont aussi présents au tribunal. Ces audiences ont duré une bonne partie de la journée. Un important dispositif de sécurité a été déployé autour du tribunal. Deux salles d'audience et donc deux juges tiennent ces audiences depuis 11h. Chaque migrant s'exprime avec l'aide d'un des deux traducteurs présents. L'Etat a ensuite pris la parole via la préfecture, puis la Police aux Frontières. Puis, les avocats ont plaidé pour l'ensemble des migrants qui reviendront au tribunal tard dans la nuit, lorsque les jugements seront rendus et écrits.
Leurs avocats, aidés de la Ligue des Droits de l'Homme et de la Cimade, recherchent actuellement des logements, à l'image de l'Ashram du Port qui a recueilli les migrants interceptés en mars dernier. Certains des nouveaux réfugiés pourraient être reconduits au Sri Lanka si l'Ofpra, l'Office français de protection des réfugiés et apatrides, décide ce mercredi de ne pas valider leurs demandes d'asile.
Arrivés à bord du navire "Wasana 1" vendredi dernier, les femmes et les enfants sont logés dans un espace réservé de l'aéroport de Gillot alors que les hommes sont dans deux hôtels dionysiens.
Regardez le reportage de Nathalie Rougeau et Laurent Figon :
Demande d'asile
A la demande des avocats des migrants, ce juge devra statuer sur leur sort dans les heures qui viennent. Sur les 62 migrants, ils sont soixante à avoir demandé asile à la France. Un couple a déjà été libéré. Sa demande d'asile formulée bien en amont a été acceptée. Les femmes et les enfants sont aussi présents au tribunal. Ces audiences ont duré une bonne partie de la journée. Un important dispositif de sécurité a été déployé autour du tribunal. Deux salles d'audience et donc deux juges tiennent ces audiences depuis 11h. Chaque migrant s'exprime avec l'aide d'un des deux traducteurs présents. L'Etat a ensuite pris la parole via la préfecture, puis la Police aux Frontières. Puis, les avocats ont plaidé pour l'ensemble des migrants qui reviendront au tribunal tard dans la nuit, lorsque les jugements seront rendus et écrits.
De l'argent versé pour rejoindre La Réunion
Durant les premières heures d’audience, les migrants se sont succédés à la barre. Ils confirment avoir signé un document à leur arrivé à l'aéroport. Ce document affirmait qu’ils renonçaient à être aidés par un avocat et qu'ils voulaient retourner au Sri Lanka. Les migrants prétendent ne pas avoir compris ce qu’il contenait. Dès les premiers récits, des femmes et des hommes ont reconnu avoir payé pour partir, une ou deux motos pour certains, 30 mille roupies soit environ 150€ pour d’autres. En revanche, ils ne disent pas à qui ils ont versé cet argent. A la barre, le propriétaire du bateau refuse aussi de dire à qui a été donné l'argent.Zone d'attente ou liberté
Le juge des libertés et de la détention doit à présent décider de prolonger leur séjour en zone d'attente ou dans des structures d'hébergement, ou de leur remise en liberté.Leurs avocats, aidés de la Ligue des Droits de l'Homme et de la Cimade, recherchent actuellement des logements, à l'image de l'Ashram du Port qui a recueilli les migrants interceptés en mars dernier. Certains des nouveaux réfugiés pourraient être reconduits au Sri Lanka si l'Ofpra, l'Office français de protection des réfugiés et apatrides, décide ce mercredi de ne pas valider leurs demandes d'asile.
Arrivés à bord du navire "Wasana 1" vendredi dernier, les femmes et les enfants sont logés dans un espace réservé de l'aéroport de Gillot alors que les hommes sont dans deux hôtels dionysiens.