Le groupe socialiste et apparenté présente la candidature d’Ericka Bareigts, députée de La Réunion et ancienne ministre des Outre-mer, à la présidence de l’Assemblée Nationale. Après le départ de François de Rugy, le nouveau président sera élu ce mercredi 12 septembre.
Le groupe Socialistes et apparentés a décidé de déposer la candidature d’Ericka Bareigts à la présidence de l’Assemblée nationale. Après le départ de François de Rugy au ministère de la Transition écologique, l'Assemblée nationale doit élire, demain, mercredi 12 septembre, son nouveau président.
Regardez ci-dessous l'interview d'Ericka Bareigts dans le journal de Réunion La1ère :
Dans un communiqué, le groupe "positionne cette candidature sur la défense des citoyens et des territoires de France oubliés ou mis à mal par les politiques injustes mises en œuvre depuis un an de présidence Macron". Il explique aussi qu’il s’agit de la "défense de l’Assemblée nationale qui, depuis sa création, est le lieu de confrontation politique entre la majorité et les oppositions". "Depuis un an, la majorité a eu pour objectif d’imposer sa prédominance, refusant dans bien des cas notre fonctionnement démocratique historique", poursuit le communiqué.
Depuis le début de la Vème République en 1958, treize hommes se sont succédés à la présidence de l’Assemblée nationale. Le dernier ultra-marin à avoir présidé une assemblée parlementaire est Gaston Monnerville (1958-1968).
L’élection du nouveau président de l’Assemblée nationale aura lieu ce mercredi 12 septembre. Elle se fera par scrutin secret dans l’hémicycle après les questions au gouvernement. Avec une majorité absolue de députés LREM à l’Assemblée nationale, c’est sans surprise Richard Ferrand, candidat de La République en Marche, qui devrait être officiellement intronisé.
Le groupe Socialistes et apparentés présente la candidature d'@ebareigts à la présidence de @AssembleeNat https://t.co/zS0btUMOxS pic.twitter.com/FtYBhcVw66
— Députés Socialistes et apparentés (@socialistesAN) 11 septembre 2018
Regardez ci-dessous l'interview d'Ericka Bareigts dans le journal de Réunion La1ère :
Défense des citoyens et des territoires de France oubliés
Réuni à Toulouse pour ses journées parlementaires, le groupe des 30 députés Socialistes et apparentés a pris cette décision à l’unanimité. Députée de La Réunion et ancienne ministre des Outre-mer, Ericka Bareigts sera donc la candidate du parti socialiste.Dans un communiqué, le groupe "positionne cette candidature sur la défense des citoyens et des territoires de France oubliés ou mis à mal par les politiques injustes mises en œuvre depuis un an de présidence Macron". Il explique aussi qu’il s’agit de la "défense de l’Assemblée nationale qui, depuis sa création, est le lieu de confrontation politique entre la majorité et les oppositions". "Depuis un an, la majorité a eu pour objectif d’imposer sa prédominance, refusant dans bien des cas notre fonctionnement démocratique historique", poursuit le communiqué.
Très heureux que @ebareigts ait accepté d’être la candidate des @socialistesAN à la Présidence de l’@AssembleeNat pic.twitter.com/wiLHfKOWs5
— Joaquim PUEYO (@Joaquim_PUEYO) 11 septembre 2018
Réunis ce jour à Toulouse, le groupe @socialistesAN a décidé à l’unanimité de soutenir ma camarade et amie @ebareigts pour la présidence de l’Assemblée nationale.
— Hélène Vainqueur (@HVainqueur) 11 septembre 2018
Cette candidature est celle de la défense des citoyens et des territoires de France oubliés par la présidence Macron. pic.twitter.com/bd5pnJzBaU
Richard Ferrand au perchoir
Députée de La Réunion et porte-parole du groupe, Ericka Bareigts a été ministre des Outre-Mer lors du précédent quinquennat et a porté en tant que secrétaire d’État à l’Égalité réelle la loi du même nom.Depuis le début de la Vème République en 1958, treize hommes se sont succédés à la présidence de l’Assemblée nationale. Le dernier ultra-marin à avoir présidé une assemblée parlementaire est Gaston Monnerville (1958-1968).
L’élection du nouveau président de l’Assemblée nationale aura lieu ce mercredi 12 septembre. Elle se fera par scrutin secret dans l’hémicycle après les questions au gouvernement. Avec une majorité absolue de députés LREM à l’Assemblée nationale, c’est sans surprise Richard Ferrand, candidat de La République en Marche, qui devrait être officiellement intronisé.