Claudia Lauret jugée à nouveau aux assises pour l'assassinat de sa compagne Julita Bénard

La Cour d'Assises de Saint-Denis
Le procès en appel de Claudia Lauret s'est ouvert ce mercredi à la cour d'assises de Saint-Denis. La jeune femme a toujours nié l'assassinat de sa compagne, Julita Bénard, dont le corps n'a jamais été retrouvé après une promenade au Gouffre de L'Etang-Salé, en juillet 2016.

Marie Claudia Lauret est de retour pour trois jours dans le box des accusés de la cour d'assises de Saint-Denis pour l'assassinat de sa compagne Julita Bénard. Lors de son premier procès, en avril 2022, la jeune femme avait écopé de 30 ans de réclusion criminelle et d'un suivi socio-juridique de 5 ans.

Mais celle-ci continue de nier les faits dans cette affaire qui garde tout son mystère. Car le corps de la victime n'a jamais été retrouvé depuis que sa disparition a été rapportée à l'issue d'une promenade, dans la nuit du 29 au 30 juillet 2016, au niveau du site du Gouffre de L'Etang-Salé.

Le rappel des faits en image avec Nadine Bachelot sur Réunion La 1ère :

Assises : Marie-Claudia Lauret comparaît en appel durant 3 jours

Pas de corps, ni d'aveux

Le premier procès n'avait pas permis d'en savoir plus sur les circonstances de cette disparition. Une dispute qui aurait mal tourné ? Une chute accidentelle ? Marie Claudia Lauret est la dernière personne à avoir vu la victime vivante et elle n'a eu de cesse de livrer des versions différentes au cours de l'instruction.

Cette nuit-là, Marie Claudia Lauret appelle les gendarmes, affolée, affirmant qu'elle aurait été victime d'une agression sexuelle, et que Julita Bénard, qui se promenait avec elle sur le site du Gouffre, a elle aussi disparue. Alors a-t-elle dit la vérité ?

Verdict vendredi

Me Khlifi Ethève défend qu’il pourrait exister d’autres hypothèses expliquant la disparition de la jeune femme. Fait rarissime ce mercredi matin, l'avocate a demandé à la cour la possibilité de se rendre sur le site du Gouffre. "Comment peut-on juger de la matérialité réelle des faits sans transport sur les lieux du crime ?", s'interroge le conseil.

Mais pour les proches, la thèse d'un suicide ne tient pas. Julita Bénard n'avait aucune raison de mettre fin à ses jours. Sept ans après les faits, il ne savent toujours pas dans quelles circonstances la jeune femme a perdu la vie. Le verdict est attendu ce vendredi 10 mars.