Devant la cour d’Assises de Saint-Denis, ce mardi 5 avril, a été marqué par des témoignages accablants pour Marie-Claudia Lauret. Elle est soupçonnée d’avoir assassiné sa petite amie, Julita Bénard à l’Etang-Salé, en 2016. Le corps n’a jamais été retrouvé.
La jeune femme nie toujours avoir tué sa petite-amie, mais elle demeure la dernière personne à avoir vu Julita Bénard au Gouffre de l'Etang-Salé.
Un mur de silence
Au deuxième jour de procès, Marie-Claudia Lauret reste impassible. Elle a encore livré une version différente de lors de son audition pendant l’instruction. "Où est la vérité ?" lui demande la présidente. Elle la pousse dans ses retranchements pour essayer de démêler le vrai du faux, mais la présidente se retrouve bien souvent face à un mur de silence.
Des mensonges
La cour revient sur son cancer imaginaire, l’invention du cambriolage, le téléphone sur silencieux juste après les faits pendant 24h. Marie-Claudia Lauret se dit "accablée par toutes les questions" et verse quelques larmes.
La présidente, quelque peu exaspérée devant l’absence de réponse, continue de l’interroger sur les aveux qu’elle aurait fait à son ex-compagnon concernant la bousculade et la chute accidentelle de Julita Bénard. Mise au pied du mur, Marie-Claudia Lauret s’agace.
Pas de trouble de la mémoire
Quand on lui demande comment elle a réussi à se dégager, alors qu’elle était ceinturée par un inconnu ce soir du 29 juillet ? Elle s’énerve totalement. Elle ne supporte pas d’être prise au dépourvu. Marie-Claudia Lauret a trouvé une parade.
Quand les questions la dérangent, elle ne s’en rappelle pas. Une des assesseurs lui fait alors remarquer que la psychiatre a déclaré qu’elle n’avait aucun trouble de la mémoire.
Le procès qui a commencé hier, lundi, doit s'achever demain, mercredi, avec le verdict.