25 000 ponts "posent des problèmes de sécurité" selon un rapport du Sénat. Les élus demandent la réalisation d'un diagnostic de l'ensemble des ouvrages d'art français. Une demande qui nous interpelle. A La Réunion impossible de circuler sans les milliers de ponts qui enjambent les ravines.
La Réunion possédera, très bientôt, le plus long viaduc sur mer. Cette prouesse technologique est réalisée grâce aux milliers de ponts construits, dans le passé, en France comme ici. Sur notre île, plusieurs milliers de ponts, petits et grands, visibles et invisibles permettent de franchir les ravines qui sculptent les pentes volcaniques du département.
Le climat tropical, les événements climatiques extrêmes obligent des responsables du réseau routier national et départemental à vérifier très souvent, le bon état des ouvrages d'arts. Mais pouvons-nous être aussi affirmatifs quand il est question de structures communales ?
Tout le monde a en mémoire l'effondrement du pont de la rivière Saint-Etienne en 2007, lors du passage du cyclone Gamède. Malgré les inspections régulières, les piles n'avaient pas résisté aux milliers de tonnes de roches d'un éboulement qui avait eu lieu au-dessus du Bras-de-la-Plaine. Ces énormes galets charriés par les pluies torrentielles étaient venus percuter les piles de l'ouvrage, qui avait fini par céder.
A Cambaie, le pont tout neuf permettant de lier Saint-Paul au Port sans passer par le rond-point de la Rivière-des-Galets a lui aussi fait l'objet d'importants travaux. Deux ans seulement après avoir été livré, les voies de droites étaient interdites à la circulation. Des mois de travaux et des centaine de milliers d'euros ont permis de rendre entièrement l'édifice aux usagers.
Plus petits, mais tout aussi importants, les ponts de la rivière Saint-Denis et celui de la rivière du Mât. Deux ouvrages et deux chantiers qui ont été gérés de manière différente. Le premier étant pour les milliers d'automobilistes qui viennent chaque jour dans le chef-lieu, les interventions avaient lieu la nuit et en dehors des heures de pointe.
A Saint-André, en revanche, la route a été fermée à la circulation pendant des mois. Il fallait changer la structure de l'ouvrage d'art qui avait été dégradée par les intempéries au fil des années.
Ces deux derniers exemples nous invitent à nous interroger sur le nombre de ponts encore plus petits, plus éloignés des nationales et des départementales, en service depuis des décennies et qui n'ont jamais été inspectés.
Si le plan "Marshall" voulu par les sénateurs est mis en oeuvre, il serait bien que La Réunion en bénéficie. C'est une question de bon sens et comme le signalent les rédacteurs : "L’état des ponts constitue avant tout un enjeu majeur de sécurité pour les usagers", note le site du huffingtonpost.fr.
Le climat tropical, les événements climatiques extrêmes obligent des responsables du réseau routier national et départemental à vérifier très souvent, le bon état des ouvrages d'arts. Mais pouvons-nous être aussi affirmatifs quand il est question de structures communales ?
Il a fallu réaliser 130 ponts pour construire la route des Tamarins
Tout le monde a en mémoire l'effondrement du pont de la rivière Saint-Etienne en 2007, lors du passage du cyclone Gamède. Malgré les inspections régulières, les piles n'avaient pas résisté aux milliers de tonnes de roches d'un éboulement qui avait eu lieu au-dessus du Bras-de-la-Plaine. Ces énormes galets charriés par les pluies torrentielles étaient venus percuter les piles de l'ouvrage, qui avait fini par céder.
A Cambaie, le pont tout neuf permettant de lier Saint-Paul au Port sans passer par le rond-point de la Rivière-des-Galets a lui aussi fait l'objet d'importants travaux. Deux ans seulement après avoir été livré, les voies de droites étaient interdites à la circulation. Des mois de travaux et des centaine de milliers d'euros ont permis de rendre entièrement l'édifice aux usagers.
Le pont de la rivière du Mât a été fermé à la circulation 9 mois
Plus petits, mais tout aussi importants, les ponts de la rivière Saint-Denis et celui de la rivière du Mât. Deux ouvrages et deux chantiers qui ont été gérés de manière différente. Le premier étant pour les milliers d'automobilistes qui viennent chaque jour dans le chef-lieu, les interventions avaient lieu la nuit et en dehors des heures de pointe.
A Saint-André, en revanche, la route a été fermée à la circulation pendant des mois. Il fallait changer la structure de l'ouvrage d'art qui avait été dégradée par les intempéries au fil des années.
Impossible de circuler à La Réunion sans les ponts
Ces deux derniers exemples nous invitent à nous interroger sur le nombre de ponts encore plus petits, plus éloignés des nationales et des départementales, en service depuis des décennies et qui n'ont jamais été inspectés.
Si le plan "Marshall" voulu par les sénateurs est mis en oeuvre, il serait bien que La Réunion en bénéficie. C'est une question de bon sens et comme le signalent les rédacteurs : "L’état des ponts constitue avant tout un enjeu majeur de sécurité pour les usagers", note le site du huffingtonpost.fr.