Dans le cadre du plan de lutte contre l’errance animale, une étude a été menée à La Réunion pour évaluer la population canine. Il y a dans l’île 222 800 chiens, dont 30 900 sont divagants et 42 100 sont des chiens errants. Explications.
Le chiffre est impressionnant. Il y aurait à La Réunion 42 100 chiens errants. Dans le cadre du plan de lutte contre l’errance animale dans l’île, une étude a été menée de février 2017 à juin 2018 afin d’évaluer la population canine et le nombre de chiens errants. Lancée par le préfet de La Réunion, elle a été réalisée en collaboration avec les intercommunalités, le lycée agricole de Saint-Paul et les vétérinaires du groupe d’étude vétérinaire sur l’errance des carnivores (GEVEC).
Les données de cette étude sont disponibles sur le site de la direction de l’alimentation, de l’agriculture et de la Forêt (DAAF) en cliquant ici.
222 800 chiens et 159 690 chats
Les conclusions de cette étude ont été rendues publiques ce mercredi 26 décembre. Ainsi, il y aurait à La Réunion, 222 800 chiens et 159 690 chats. Parmi les chiens, 30 900 sont divagants, c’est-à-dire que leur propriétaire est connu, mais les chiens errent sur la voie publique. Il y aurait également 42 100 chiens errants, sans propriétaire identifié.5 500 chiots en 2018
Dans un communiqué, la préfecture indique également que "la production excessive des chiens divagants alimente la population de chiens errants. Ainsi il y environ 5 500 chiots en 2018 issus de cette reproduction qui n’ont pas trouvé de propriétaire".Une première à La Réunion
Jamais une telle étude n’avait été menée à La Réunion. Elle va permettre de faire un premier bilan nécessaire pour définir l’évolution des actions du plan de lutte contre l’errance animale dans l’île. L’objectif est de "mieux connaître le phénomène de l’errance canine".Lutter contre l’errance animale
Le plan de lutte contre l’errance animale renforce le nombre de stérilisations des chiens et chats. La préfecture rappelle qu'"il est impératif que les propriétaires fassent stériliser leurs animaux, qu’ils les fassent identifier et qu’ils les gardent à leur domicile sous surveillance".Les données de cette étude sont disponibles sur le site de la direction de l’alimentation, de l’agriculture et de la Forêt (DAAF) en cliquant ici.