Evelyne, une caretta-caretta prisonnière d’un filet dérivant au large de Saint-Louis, est en convalescence depuis dimanche à Kélonia. Après l’avoir libérée, constatant qu’elle était affaiblie, son sauveteur l’a récupérée.
Dimanche en milieu de journée, un pêcheur plaisancier trouve une épave au large de la rivière Saint-Etienne entre Saint-Louis et Saint-Pierre. Il découvre qu’une tortue marine est prisonnière de l’amas de filet. Sans hésiter, il téléphone au CROSS Réunion (Ndlr : 0262.43.43.43) pour savoir qu’elle est la démarche à suivre.
Les spécialistes de Kélonia sont alors alertés et rappellent le pêcheur amateur. Stéphane Cicionne de préciser : « Le propriétaire de Lou2 a vraiment eu le bon réflexe. Le CROSS nous a immédiatement mis en contact avec lui. Il a d’abord libérée la tortue et quand il a constaté qu’elle ne sondait pas, il nous l’a ramené pour qu’elle soit soignée ».
Evelyne est parrainée par trois écoles
Ce n’est pas la première, ni la dernière tortue marine à séjourner à Kélonia le temps de sa convalescence : « Evelyne (NDLR : c’est son « ange gardien » qui l’a baptisée de ce prénom) est parrainée par deux écoles de La Réunion et une de métropole. Les élèves vont suivre l’évolution des soins. Elle est à Kélonia pour au moins 4 mois. Elle s’est blessée profondément au cou et au niveau des nageoires en voulant s’extirper du filet. Elle devait dériver depuis plusieurs semaines et peut-être mois. Evelyne pèse 58 kilos au lieu de 80, par rapport à sa taille ».
Après 48 heures, au calme, dans les bassins de la ferme de Saint-Leu, Evelyne recommence à s’alimenter. Ce n’est pas encore la grande forme, mais elle vient de prendre le chemin de la guérison. C’est une question de temps…
Pour son anniversaire le « musée » de la tortue, installé à l’entrée de la ville de Saint-Leu, a modernisé sa signalétique directionnelle.
Adultes et enfants ne peuvent plus se perdre dans ce nouveau circuit fléché. Pas besoin de savoir lire pour comprendre.
Au-delà de ce toilettage ponctuel, Kélonia suit les tortues porteuses de balises. L’une d’elle vient d’aborder les côtes australiennes. En 2016, elles ont été détectées près des plages d’Oman de l’Erythrée ou plus proche de nous des Seychelles ou de Madagascar.
Kélonia partage également son savoir. En 2017, des Mauriciens seront en formation à Saint-Leu. Sont venus en 2016, des spécialistes Camerounais et Malgaches, sans oublier un voyage pour former leurs homologues calédoniens…
Les spécialistes de Kélonia sont alors alertés et rappellent le pêcheur amateur. Stéphane Cicionne de préciser : « Le propriétaire de Lou2 a vraiment eu le bon réflexe. Le CROSS nous a immédiatement mis en contact avec lui. Il a d’abord libérée la tortue et quand il a constaté qu’elle ne sondait pas, il nous l’a ramené pour qu’elle soit soignée ».
Evelyne est parrainée par trois écoles
Ce n’est pas la première, ni la dernière tortue marine à séjourner à Kélonia le temps de sa convalescence : « Evelyne (NDLR : c’est son « ange gardien » qui l’a baptisée de ce prénom) est parrainée par deux écoles de La Réunion et une de métropole. Les élèves vont suivre l’évolution des soins. Elle est à Kélonia pour au moins 4 mois. Elle s’est blessée profondément au cou et au niveau des nageoires en voulant s’extirper du filet. Elle devait dériver depuis plusieurs semaines et peut-être mois. Evelyne pèse 58 kilos au lieu de 80, par rapport à sa taille ».
Après 48 heures, au calme, dans les bassins de la ferme de Saint-Leu, Evelyne recommence à s’alimenter. Ce n’est pas encore la grande forme, mais elle vient de prendre le chemin de la guérison. C’est une question de temps…
Kélonia, c’est 140 000 visiteurs en 2016
L’ex ferme Corail devenue Kélonia le 18 août 2006 a réussi sa mutation. En 2016, soit dix ans après son inauguration, elle a déjà accueilli 140 000 visiteurs et l’année n’est pas terminée.Pour son anniversaire le « musée » de la tortue, installé à l’entrée de la ville de Saint-Leu, a modernisé sa signalétique directionnelle.
Adultes et enfants ne peuvent plus se perdre dans ce nouveau circuit fléché. Pas besoin de savoir lire pour comprendre.
Au-delà de ce toilettage ponctuel, Kélonia suit les tortues porteuses de balises. L’une d’elle vient d’aborder les côtes australiennes. En 2016, elles ont été détectées près des plages d’Oman de l’Erythrée ou plus proche de nous des Seychelles ou de Madagascar.
Kélonia partage également son savoir. En 2017, des Mauriciens seront en formation à Saint-Leu. Sont venus en 2016, des spécialistes Camerounais et Malgaches, sans oublier un voyage pour former leurs homologues calédoniens…