Le Sud de Madagascar souffre fait face à un épisode de sécheresse exceptionnel et la population souffre de famine. Cela fait plus d’un an que la région n’a pas connu de pluies. Plus d’1,6 million d’habitants ne peuvent plus manger à leur faim.
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Il n’y a plus de riz. Les hommes se nourrissent de cactus et d’agile mélangé à du jus de tamarin. La télévision nationale malgache a diffusé des images de la population en souffrance, des images qui ont largement ému. Le Sud de la Grande île est gravement touchée par la sécheresse, en conséquence de quoi la population se retrouve dans une grande détresse et doit faire face la famine.
Une situation dramatique, qui hélas dure depuis des dizaines d’années, expliquait le Père Pedro hier soir sur Réunion la 1ère, dans cette région faite de poussière, à la terre craquelée où ne poussent que des broussailles épineuses.
Le président malgache a annoncé l’installation de quatre centres nutritionnels d’urgence pour sauver en priorité les petits enfants, qui sont les premières victimes de cette famine. Une démarche plutôt rare pour un président en exercice.
Parmi les solutions proposées, il y a aussi un projet de pipe-line, qui par un gros tuyau d’un mètre de diamètre qui traverserait ces régions, amènerait l’eau des rivières éloignées. La construction devrait démarrer avant la fin de l’année.
Traduction : « C'est le cœur qui parle, le cœur qui bat et les yeux qui voient que la famine dans le sud est si grave que les gens d'ici doivent être secourus rapidement. Ils n'ont pas de plaintes mais ils souffrent, il n'y a pas d'eau, ils sont sous-alimentés, sans traitement et il est du devoir du gouvernement de s'en occuper. Nous apportons la solution immédiatement. Des centres d'approvisionnement gratuit et de réhabilitation alimentaire seront mis en place à Amboasary Atsimo, Ambovombe, Beloha Androy et Tsihombe pour réhabiliter les personnes souffrant de malnutrition sévère. Nous apporterons également des solutions durables et mettrons en place des stratégies pour vaincre la famine dans le Sud comme les projets d'adduction d'eau de Mandrare et Ifaho pour approvisionner en eau les communes et villages touchés par la sécheresse qui est la principale cause de malnutrition de la partie sud de l'île. »
Il y a une malnutrition importante dans le Sud, mais aussi dans le Sud-Est de Madagascar. Pour l’homme d’église qui se bat depuis des années aux côtés du peuple malgache, les pays riches doivent effacer la dette des pays pauvres.
Andry Rajoelina a participé à une réunion virtuelle des chefs d’Etat et de gouvernement sur le financement du programme de développement durable. Le président de la République de Madagascar a proposé l’effacement de la dette des pays les plus vulnérables et les plus durement touchés par les effets de la pandémie du coronavirus. Cela devrait s’accompagner d’un soutien à ces pays et d’une mise à disposition d’une institution financière conséquente pour assurer la relance économique.
Le père Pedro rend hommage au courage avec lequel le peuple malgache combat cette épidémie de Covid-19.
Depuis hier, il tente, avec ses joueurs et d’autres entraineurs de l’île, de construire une vraie chaine de solidarité et d’aide. Une initiative suivie par le vice-président délégué du club, Thierry Cortez. La priorité est d’envoyer des denrées alimentaires et de l’eau à la population. L’idée est aussi de coordonner les actions entre les différentes associations humanitaires prêtes à se mobiliser.
Le club compte dans ses rangs des joueurs malgaches. Parmi eux, Ando, vice-capitaine de l’US Sainte-Marienne. Le joueur est particulièrement touché par la situation dramatique que vivent actuellement les Malgaches du Sud de la Grande île. Sans hésiter, il a répondu favorablement à l’initiative de son coach.
Reportage de Johnny Lérivain et Laurent Figon.
Une situation dramatique, qui hélas dure depuis des dizaines d’années, expliquait le Père Pedro hier soir sur Réunion la 1ère, dans cette région faite de poussière, à la terre craquelée où ne poussent que des broussailles épineuses.
Le président malgache s’est rendu sur place
Le président de la République de Madagascar s’est rendu sur place. Le week-end dernier, il a parcouru les régions touchées par le " Kere ", la famine en malgache. Touché par cette situation, pour le Père Pedro est persuadé qu’Andry Rajoelina sera déterminé à agir, à chercher des solutions permanentes.Le président malgache a annoncé l’installation de quatre centres nutritionnels d’urgence pour sauver en priorité les petits enfants, qui sont les premières victimes de cette famine. Une démarche plutôt rare pour un président en exercice.
Parmi les solutions proposées, il y a aussi un projet de pipe-line, qui par un gros tuyau d’un mètre de diamètre qui traverserait ces régions, amènerait l’eau des rivières éloignées. La construction devrait démarrer avant la fin de l’année.
Traduction : « C'est le cœur qui parle, le cœur qui bat et les yeux qui voient que la famine dans le sud est si grave que les gens d'ici doivent être secourus rapidement. Ils n'ont pas de plaintes mais ils souffrent, il n'y a pas d'eau, ils sont sous-alimentés, sans traitement et il est du devoir du gouvernement de s'en occuper. Nous apportons la solution immédiatement. Des centres d'approvisionnement gratuit et de réhabilitation alimentaire seront mis en place à Amboasary Atsimo, Ambovombe, Beloha Androy et Tsihombe pour réhabiliter les personnes souffrant de malnutrition sévère. Nous apporterons également des solutions durables et mettrons en place des stratégies pour vaincre la famine dans le Sud comme les projets d'adduction d'eau de Mandrare et Ifaho pour approvisionner en eau les communes et villages touchés par la sécheresse qui est la principale cause de malnutrition de la partie sud de l'île. »
Les pays riches effaceront-ils la dette des pays les plus pauvres ?
Il y a une malnutrition importante dans le Sud, mais aussi dans le Sud-Est de Madagascar. Pour l’homme d’église qui se bat depuis des années aux côtés du peuple malgache, les pays riches doivent effacer la dette des pays pauvres.Andry Rajoelina a participé à une réunion virtuelle des chefs d’Etat et de gouvernement sur le financement du programme de développement durable. Le président de la République de Madagascar a proposé l’effacement de la dette des pays les plus vulnérables et les plus durement touchés par les effets de la pandémie du coronavirus. Cela devrait s’accompagner d’un soutien à ces pays et d’une mise à disposition d’une institution financière conséquente pour assurer la relance économique.
" Même le Pape François a demandé à tous les pays riches de faire ce geste de « pardonner » les dettes de ces pays qui ne peuvent pas rembourser. Il y a une justice sociale. Aujourd’hui, ce coronavirus doit nous apprendre à partager, à être plus frères les uns des autres. " Père Pedro
Le père Pedro rend hommage au courage avec lequel le peuple malgache combat cette épidémie de Covid-19.
Elan de solidarité à La Réunion
Une situation dramatique qui émeut au-delà des frontières de Madagascar. A La Réunion, la solidarité s’organise. L’entraîneur du club de football de l’US Sainte-Marienne, Wilson Clara, a été l’un des premiers à réagir dans l’île.Depuis hier, il tente, avec ses joueurs et d’autres entraineurs de l’île, de construire une vraie chaine de solidarité et d’aide. Une initiative suivie par le vice-président délégué du club, Thierry Cortez. La priorité est d’envoyer des denrées alimentaires et de l’eau à la population. L’idée est aussi de coordonner les actions entre les différentes associations humanitaires prêtes à se mobiliser.
Le club compte dans ses rangs des joueurs malgaches. Parmi eux, Ando, vice-capitaine de l’US Sainte-Marienne. Le joueur est particulièrement touché par la situation dramatique que vivent actuellement les Malgaches du Sud de la Grande île. Sans hésiter, il a répondu favorablement à l’initiative de son coach.
" On va faire tout ce qu’on peut. Peut-être que ce ne sera pas beaucoup, mais on essaie de donner ce qu’on peut pour les aider. "
Reportage de Johnny Lérivain et Laurent Figon.
Famine dans le Sud de Madagascar : la solidarité s’organise à La Réunion
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