Indexation des salaires, des primes, sur-rémunération ? Faut-il remettre en cause ces régimes spécifiques à nos territoires ? Une fois de plus, le débat fait rage.
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Certains agents de la fonction publique hospitalière ont bien failli s’étouffer en lisant leur journal il y a deux semaines de cela. La nouvelle qui ne passe pas : la fin des primes indexées ! La direction générale des finances publiques a demandé au trésorier-payeur de l’hôpital Gabriel Martin de ne plus payer d’indexation des primes à son personnel. La consigne ajoutait même qu’il fallait aller vite. La suppression de l’indexation devait être effective pour la fin du mois. Et si l’hôpital st-paulois était le premier visé par cette recommandation, tout semblait indiquer qu’une démarche identique viserait également le CHU. Motif : cette indexation serait tout simplement irrégulière, sans la moindre base légale selon la Cour des comptes.
« TOUCHE PAS A MON INDEXATION ! »
Depuis, les barrages filtrants se sont multipliés. Les opérations-escargot ont été organisées. Les piquets de grève ont été érigés devant plusieurs hôpitaux : à St-Denis, St-Pierre, St-Louis, St-Paul et même St-Benoît.
Car les enjeux sont importants. La fin de cette indexation des primes signifierait une perte de pouvoir d’achat de 200 euros au moins par mois par agent selon les syndicats. « C’est un acquis » martèlent les représentants du personnel. « C’est injuste » répondent d’autres salariés, notamment issus du secteur privé.
Et vous ? Qu’en pensez-vous ? Ce soir, Réunion.1 ouvre le débat.
« TOUCHE PAS A MON INDEXATION ! »
Depuis, les barrages filtrants se sont multipliés. Les opérations-escargot ont été organisées. Les piquets de grève ont été érigés devant plusieurs hôpitaux : à St-Denis, St-Pierre, St-Louis, St-Paul et même St-Benoît.
Car les enjeux sont importants. La fin de cette indexation des primes signifierait une perte de pouvoir d’achat de 200 euros au moins par mois par agent selon les syndicats. « C’est un acquis » martèlent les représentants du personnel. « C’est injuste » répondent d’autres salariés, notamment issus du secteur privé.
Et vous ? Qu’en pensez-vous ? Ce soir, Réunion.1 ouvre le débat.