Feux d’artifice : une solution trouvée, mais la quantité est limitée et les prix explosent

Les amateurs de feux d’artifice peuvent se réjouir, mais pas ceux de pétard. Un avion a finalement été affrété pour livrer des produits pyrotechniques à La Réunion. A son bord, uniquement des feux d’artifices, plus rentables que les pétards.

D’abord une pénurie, puis une interdiction, les vendeurs de feux d’artifices n’étaient pas à la fête ces dernières semaines. Des problèmes de fret maritime ont, un temps, empêché le principal fournisseur de pétards et de feux d’artifice de constituer ses stocks dans les temps.

Un avion affrété  pour l’occasion

Mais l’inquiétude du début du mois est passée, une solution a été trouvée. Un avion privé a pu être affrété, venu de Pologne avec quelques transits pour arriver à La Réunion, précise Hassen Bangui, co-gérant de Bangui Artifice. Il a fallu faire de nombreuses démarches, parfois compliquées avec les autorités égyptiennes ou le Kenya.

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©Réunion la 1ère

Moins de marchandises, mais des prix plus élevés

Une solution coûteuse cependant, qui se répercute inévitablement sur les prix de vente, explique le fournisseur. La quantité de feux d’artifice est en effet limitée, à savoir 12 tonnes. Le fournisseur a reçu 10 fois moins de marchandise que d’habitude. Le coût du transport aérien est, lui, 3 fois plus élevé qu’avec une compagnie maritime. Les prix prennent plus de 200% d’augmentation.

Le fournisseur a fait le choix de feux d’artifice plus "haut de gamme" du fait du nombre limité de produits. Les pétards étant lourds et peu cher, donc peu rentables en avion, les blocs de feux d’artifice leur ont donc été préférés.  

Interdiction des feux d’artifice le 31 décembre

La préfecture a interdit les feux d’artifice sur la voie publique, dans la rue ou encore sur les plages, du 31 décembre à 17h jusqu’au 1er Janvier à 6h. Cette interdiction ne concerne pas les particuliers chez eux, précise Hassen Bangui.