Filière équine : "Vingt ans de travail détruit en deux heures". La détresse d'un responsable d'un centre équestre de Saint-André

La filière équine peine à se relever après le passage du cyclone Garance
La filière équine peine à se relever du cyclone Garance. Les pertes selon les premières estimations s'élèvent à plus de deux millions d'euros. Les centres équestres de l'Est ont été particulièrement touchés. Cependant, les dégâts causés par les vents cycloniques dans le secteur ne sont pas retenus dans la reconnaissance de catastrophe naturelle.

En vingt ans de profession, Judex Thermea n'a jamais vu de tels dégâts. Ce responsable d'un centre équestre de Saint-André peine à trouver les mots face au désastre. 

"On a perdu notre travail" 

"Vingt ans de travail détruit en deux heures. On a même perdu un cheval. Un toit s'est effondré sur sa tête. Au total, on a perdu un cheval, un alpaga. Tous les toits sont perdus. On a perdu notre travail" se confie-t-il.

Le centre équestre de Judex Thermea se relevait à peine du cyclone Bélal que Garance a tout remis à terre. Les pertes sont évaluées par les assurances à au moins 600 000 euros. 

Il va falloir tout reconstruire, une nouvelle fois. La tâche s'annonce ardue pour le propriétaire de ce centre équestre de l'Est.

Le reportage de Réunion La 1ère : 

Elle aussi sinistrée, la filière équine péï demande de l'aide. Ses pertes sont estimées à hauteur de 2 millions d'euros ©Réunion la 1ère

2,7 millions d'euros de pertes 

Les pertes pour la filière sont estimées à 2 millions 700 000 euros dont 1,5 million rien que pour les exploitations de l'Est.

Des zones sinistrées qui ne sont pour l'heure pas prises en compte dans l'arrêté de catastrophe naturelle pour les vents cycloniques. Une situation qui complique les démarches des sinistrés de la filière équine. 

À Saint-André tout ce désastre a été causé par le vent et non par la pluie. Et on ne peut pas prétendre à des aides parce que le secteur n'a pas été reconnu comme sinistré par les vents cycloniques. Les assurances nous ont précisé que dans ce cas, les indemnisations seront difficiles pour les toitures

Samuel Silotia, président du comité régional d'équitation

Un nouveau coup dur pour une filière équine déjà mal en point, en manque de vétérinaires et qui est exclu des aides publiques.