Flore et Halle met le jardin à l'honneur

Le coup d’envoi de la 23ème édition a été donné ce mercredi matin. Un rendez-vous attendu des amateurs de plantes en tous genres, toujours très fréquenté. Ils ont jusqu’au 12 août pour en profiter.
 
Chaque année, ce sont près de 30 000 visiteurs qui foulent les allées de la Halle des Expositions au Port à l’occasion de Flore et Halle. 4 000 m² d’aménagements, 150 stands, 95 exposants, la 23ème édition tient les promesses de ce rendez-vous très apprécié.
 
 

Hommage au jardin créole


Cette année, le thème retenu de ce Flore et Halle est « Mon jardin ». Qu’il soit potager, aromatique, endémique, remarquable, aquatique ou urbain, le jardin se décline de mille façons. A travers ce thème, les organisateurs veulent ainsi rendre hommage à la tradition du jardin créole et à ses plantes incontournables comme les capillaires ou encore les orchidées.
 
Mais les visiteurs sont aussi adeptes de nouveautés, et surtout exigeants. La filière horticole de La Réunion l’a bien compris et lance depuis peu une marque collective baptisée « Plant’ Péi ». Elle veut ainsi mettre en avant les végétaux produits localement, le savoir-faire des horticulteurs réunionnais et proposer des produits adaptés au climat
 
 

Relancer la filière horticole


Pour les horticulteurs, Flore et Halle est un rendez-vous à ne pas rater, et d’autant plus cette année. Fortement touchés par Fakir notamment, ils ont perdu près de 40 % de la production en plein champ et 30 % de celle sous serre. C’est donc l’occasion pour eux de se relancer.
 
Outre les nombreux stands consacrés à l’horticulture, aux arts floraux, aux jardins et espaces verts, des ateliers et des conférences seront également proposés. Ainsi, le Conservatoire Botanique de Mascarin livrera les secrets plantes indigènes, et Kakouk ceux des tisanes péi. Une après-midi dansante sera organisée dimanche 12 août pour marquer la fin de cette 23ème édition.

L’entrée est à 2 euros pour les adultes et gratuite pour les enfants de moins de 10 ans.


Le reportage de Henry-Claude Elma et Philippe Hoareau.
Reportage ©Réunion la 1ère