Les forces de l’ordre malgaches attendent de percevoir leurs indemnités pour la sécurité du sommet de la francophonie. Des retards qui tendent les relations entre les troupes et les dirigeants. Lundi, un commissaire a annoncé que l’argent va être versé.
Décidément, rien n’est simple à Madagascar. Le 27 novembre 2016, le 16ème sommet de la francophonie se refermait à Antananarivo en présence de François Hollande, président de la République française. Pour assurer la sécurité des chefs d’Etats et de leurs représentants, Madagascar s’est appuyé sur l’ensemble des forces de l’ordre du pays.
Policiers, gendarmes et militaires ont assuré des services sans discontinuer, multipliant au passage les heures supplémentaires.
Deux mois plus tard, 60 policiers attendent toujours de percevoir leurs indemnités.
L’enveloppe change de destinataires ?
Des portes paroles ont brisé le silence en apprenant que cet argent serait utilisé pour réparer les véhicules de service.
D’autres fonctionnaires avaient appris que ces sommes seraient utilisées pour renflouer la caisse sociale des forces de l’ordre.
Compte tenu des tensions engendrées par ces informations, le commissaire divisionnaire Victorien RandriamamPionona a dû prendre la parole. Il a concédé quelques retards dans le paiement des indemnités, mais a affirmé que désormais les sommes étaient à la disposition des policiers, gendarmes et militaires concernés écrit l’Express de Madagascar.
Cet incident ne relève pas de la simple anecdote dans un pays perpétuellement en crise…
Policiers, gendarmes et militaires ont assuré des services sans discontinuer, multipliant au passage les heures supplémentaires.
Deux mois plus tard, 60 policiers attendent toujours de percevoir leurs indemnités.
L’enveloppe change de destinataires ?
Des portes paroles ont brisé le silence en apprenant que cet argent serait utilisé pour réparer les véhicules de service.
D’autres fonctionnaires avaient appris que ces sommes seraient utilisées pour renflouer la caisse sociale des forces de l’ordre.
Compte tenu des tensions engendrées par ces informations, le commissaire divisionnaire Victorien RandriamamPionona a dû prendre la parole. Il a concédé quelques retards dans le paiement des indemnités, mais a affirmé que désormais les sommes étaient à la disposition des policiers, gendarmes et militaires concernés écrit l’Express de Madagascar.
Cet incident ne relève pas de la simple anecdote dans un pays perpétuellement en crise…