Le procès de la gérante de deux instituts de beauté, accusée de blessures involontaires et d’exercice illégal de la médecine, se déroulait ce jeudi 30 août au tribunal correctionnel de Saint-Pierre. Le jugement sera rendu le 25 octobre prochain.
•
Ce jeudi 30 août comparaissait la gérante de deux instituts de beauté, situés à Saint-Paul et à Saint-Pierre, devant le tribunal correctionnel de Saint-Pierre. L’esthéticienne avait été placée en garde à vue, puis relâchée en février dernier, et ses salons perquisitionnés en juillet.
Une affaire révélée suite aux plaintes de quatre de ses clientes. Des clientes qui ont pu s’exprimer à la barre dans la matinée. En pleurs, elles ont évoqué des brûlures au second degré, des séquelles physiques mais aussi psychologiques.
Des femmes brûlées au visage par le "microneedling" pour certaines, une technique utilisant un rouleau de micro-aiguilles pour gommer les rides ou traces d’acné, et brûlées, pour d’autres, au niveau de l’abdomen par la cryolipolyse, qui détruit les cellules graisseuses par le froid.
La gérante des deux instituts ne comparaissait pas seule ce jeudi. Un médecin, celui qui a dispensé les formations au personnel et vendu le matériel, était aussi convoqué. Aucune peine de prison mais des amendes de plusieurs milliers d’euros ont été requises à l’encontre des deux accusés, ainsi qu’une interdiction d’exercer pendant 5 ans. Ils devront attendre le 25 octobre pour être fixés sur leur sort.
Une affaire révélée suite aux plaintes de quatre de ses clientes. Des clientes qui ont pu s’exprimer à la barre dans la matinée. En pleurs, elles ont évoqué des brûlures au second degré, des séquelles physiques mais aussi psychologiques.
Des femmes brûlées au visage par le "microneedling" pour certaines, une technique utilisant un rouleau de micro-aiguilles pour gommer les rides ou traces d’acné, et brûlées, pour d’autres, au niveau de l’abdomen par la cryolipolyse, qui détruit les cellules graisseuses par le froid.
La gérante des deux instituts ne comparaissait pas seule ce jeudi. Un médecin, celui qui a dispensé les formations au personnel et vendu le matériel, était aussi convoqué. Aucune peine de prison mais des amendes de plusieurs milliers d’euros ont été requises à l’encontre des deux accusés, ainsi qu’une interdiction d’exercer pendant 5 ans. Ils devront attendre le 25 octobre pour être fixés sur leur sort.