Il y a un an, les Réunionnais répondaient à l'appel à la mobilisation nationale des Gilets Jaunes. Né sur les réseaux sociaux, le mouvement s'est retrouvé sur les rond-points et dans les rues. Un mouvement essoufflé, voire même mort, pour certains mais que d'autres veulent continuer à faire vivre.
A l’approche du 1er anniversaire des Gilets Jaunes, les choses s’organisent. Sur les réseaux sociaux, des groupes relaient des appels à la mobilisation. Dans l’Hexagone, au moins 140 appels à se rassembler ont été lancés. Les manifestants ont également pour objectif de défiler sur les Champs-Elysées malgré les interdictions.
Reportage de Céline LAtchimy et Philippe Hoareau.
Autres rassemblements prévus, demain. Ce dimanche 17 novembre, les Gilets Jaunes doivent se retrouver dès 8h, dans le Nord devant la préfecture et dans la Sud au rond-point des Azalées.
Le rond-point des Azalées au Tampon est le dernier bastion où la motivation et les convictions semblent ne pas avoir faibli. Il y a un an, ce rond-point, comme de nombreux autres à La Réunion et en métropole, était occupé par des citoyens ayant revêtu un gilet jaune. Une année plus tard, les ronds-points ont peu à peu été désertés, sauf celui des Azalées.
Reportage de Jean-Marc Collienne et Laurent Figon.
Deux semaines de paralysie, une mobilisation citoyenne jamais vue, voilà le souvenir qu’a laissé la mobilisation des Gilets Jaunes à La Réunion. Du 17 novembre 2018 et ses occupations de ronds-points, ses routes bloquées, son économie paralysée, à la venue de la ministre des Outre-mer et les mesures annoncées, le mouvement des Gilets Jaunes est désormais inscrit dans l’histoire sociale et politique de La Réunion.
Un an après, qu’en reste-il ? Pour les Gilets Jaunes de La Réunion qui appellent au rassemblement ce samedi et demain, dimanche 17 novembre 2019, la volonté de partage est toujours présente. Magaly Onésio est l’une d’entre eux.
Mercredi dernier, 13 novembre, les Gilets Jaunes péi participaient à une émission sur internet avec ceux de l’Hexagone. Durant près de deux heures, ils ont ainsi échangé sur le fonctionnement économique local notamment, et fait part de leur vision pour l’avenir.
Les mobilisations à La Réunion
Dans l'île, des groupes de Gilets Jaunes péi appellent sur les réseaux sociaux au rassemblement également. Le premier d'entre eux était prévu au Barachois ce samedi 16 novembre en fin de journée. Une vingtaine de manifestants se sont rassemblés dès 17h pour former une chaîne humaine.Reportage de Céline LAtchimy et Philippe Hoareau.
Autres rassemblements prévus, demain. Ce dimanche 17 novembre, les Gilets Jaunes doivent se retrouver dès 8h, dans le Nord devant la préfecture et dans la Sud au rond-point des Azalées.
Le rond-point des Azalées au Tampon est le dernier bastion où la motivation et les convictions semblent ne pas avoir faibli. Il y a un an, ce rond-point, comme de nombreux autres à La Réunion et en métropole, était occupé par des citoyens ayant revêtu un gilet jaune. Une année plus tard, les ronds-points ont peu à peu été désertés, sauf celui des Azalées.
Reportage de Jean-Marc Collienne et Laurent Figon.
Un an après, où en est-on à La Réunion ?
Deux semaines de paralysie, une mobilisation citoyenne jamais vue, voilà le souvenir qu’a laissé la mobilisation des Gilets Jaunes à La Réunion. Du 17 novembre 2018 et ses occupations de ronds-points, ses routes bloquées, son économie paralysée, à la venue de la ministre des Outre-mer et les mesures annoncées, le mouvement des Gilets Jaunes est désormais inscrit dans l’histoire sociale et politique de La Réunion.Un an après, qu’en reste-il ? Pour les Gilets Jaunes de La Réunion qui appellent au rassemblement ce samedi et demain, dimanche 17 novembre 2019, la volonté de partage est toujours présente. Magaly Onésio est l’une d’entre eux.
" Ce qu’on voudrait c’est que les gens se retrouvent dans une ambiance un peu moins crispante pour démontrer que la ferveur est toujours là, les besoins sont toujours là et faire un bilan entre nous des différentes actions menées et des résultats qui ne sont pas à la hauteur. "
Une volonté toujours présente
Aujourd’hui encore, les Gilets Jaunes péi estiment que les annonces faites ne sont toujours pas à la hauteur, le " fossé des inégalités étant tellement grand ". En revanche, ils se satisfont du fait que beaucoup d’informations ont pu circuler grâce à ce mouvement, permettant ainsi à chacun de se faire sa propre opinion des choses.Mercredi dernier, 13 novembre, les Gilets Jaunes péi participaient à une émission sur internet avec ceux de l’Hexagone. Durant près de deux heures, ils ont ainsi échangé sur le fonctionnement économique local notamment, et fait part de leur vision pour l’avenir.