Un café, un jus, le son du maloya, et des cartes de La Réunion : l’ambiance est chaleureuse, ce vendredi 13 octobre, sur le stand du Grand Raid installé à la sortie de l’aéroport Roland Garros.
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
Un stand à l’aéroport
Dès leur descente d’avion, les coureurs venus de l’Hexagone, mais aussi du monde entier, sont plongés dans l’ambiance péi.
"Pour ceux qui ne connaissent pas La Réunion, on leur fait déjà découvrir quelques produits, on les met à l’aise, on veut montrer que nous île est accueillante", assure Nicaise Contau, bénévole de l’association Grand Raid. Au total, plus de 7 000 coureurs vont participer aux quatre courses du 19 au 22 octobre : la Diagonale des Fous, le Trail de Bourbon, la Mascareignes, et le Zembrocal Trail.
L’ambiance du Grand Raid
"Il parait que le Grand Raid est le trail où il y a la meilleure ambiance donc j’ai vraiment hâte d’y être, sourit un coureur fraîchement débarqué. En tous cas, ça commence bien, l’accueil est déjà super !". "Cela leur fait plaisir d’avoir cet accueil avec le rire, le sourire et la bienveillance", ajoute Nicaise Contau.
Certains traileurs posent le pied pour la première fois à La Réunion, comme Nicolas qui prendra le départ du Trail de Bourbon. "C’est un défi et un rêve de découvrir l’île grâce à la course et voir des amis ici, explique le jeune homme qui a une semaine pour s’acclimater. Je vais faire un peu de rando et un peu de footing".
11 heures d’avion
Tout juste sorti de l’avion, un autre coureur vient lui participer pour la seconde fois la Diagonale des Fous. "J’espère que ça va mieux se passer que l’an dernier car j’avais arrêté à Marla", explique-t-il.
Tous ont fait un voyage de 11 heures en avion pour parcourir quelques 10 000 kilomètres. Il leur reste maintenant une semaine pour s’habituer au climat et prendre leurs marques avant le départ. Ce matin, quatre avions ont atterri à Gillot avec des centaines de coureurs à bord.
"Impossible d’abandonner"
Réunionnais habitant dans l’Hexagone, Jean-Dany retrouve son île ce matin. Il va courir le Grand Raid pour la seconde fois.
"J’en profite pour faire d’une pierre deux coups, je vais courir le Grand Raid et voir la famille, sourit-il, heureux de retrouver ses proches. Quand on vient de l’extérieur, impossible d’abandonner, et s’il le faut, on finit à quatre pattes !" Comme lui, tous ont un objectif : passer la ligne d’arrivée au stade de la Redoute.