Grand Raid : l’abandon n’est pas un échec

Ils sont plusieurs centaines à ne pas terminer la course. Il faut savoir gérer l’abandon.
Le moment de l’abandon peut arriver à tout moment, même dans l’ultime étape qui attend les coureurs, celle qui, du Colorado, mène au stade de la Redoute, stade de la délivrance.
Il reste 600 m de dénivelé négatif. Il faudra aller chercher les dernières ressources, et résister à l’émotion qui ne manquera pas de submerger le raideur.
Il ne faudra pas oublier la technicité de cette descente, ne pas se blesser pour ne pas devoir abandonner.
 
Si cela arrive, il ne faut pas dramatiser, se dire que l’abandon n’est pas un échec mais un pallier à franchir. Il faudra analyser les raisons de cet abandon pour repartir d’un bon pied la prochaine fois.