En grève depuis lundi 26 août, des salariés de Dekra demandent plus d’équité dans le traitement salarial des employés, à savoir la revalorisation des salariés les plus anciens de l’entreprise.
Les nouveaux sont mieux payés que les anciens, les personnes qui ont contribué à l’effort de la société.
Ibrahim Zakaryah, délégué syndical CFDT
Une société qui fait des bénéfices et des NAO qui régressent
Le syndicalisme précise qu’en 2023, la société spécialisée dans le contrôle technique a fait un chiffre d’affaires en augmentation de 7%, et un bénéfice de 12% à 15%. Un record historique, précise Ibrahim Zakaryah, le délégué syndical CFDT de Dekra. Cette augmentation est croissante depuis le rachat de Dekra en 2014, ajoute-t-il.
Pourtant, " d’année en année, les NAO régressent ", déplore Ibrahim Zakaryah, de 30% à 40% entre 2023 et 2024 notamment. Les grévistes demandent qu’une enveloppe soit donc prévue pour palier cette situation.
Pour la reconnaissance de l’ancienneté des salariés
Ils réclament que soit mise en place la reconnaissance de l’ancienneté des salariés, acceptant de diminuer les taux prévus par le code du travail pour rendre la démarche possible. En effet, selon le code du travail, le taux légal pour 3 ans d’ancienneté correspond à 3%, et à 6% pour 6 ans, explique le syndicaliste.
Plusieurs rencontres entre les représentants du personnel et la direction, avec la participation du responsable juridique de métropole, étaient prévues ce mercredi 4 septembre. Elles sont restées infructueuses. La grève se poursuit.