D'après le plan d'économie prévu par le ministère de l’Economie à Bercy, huit centres des impôts devraient fermer d’ici 2022 à La Réunion. Les syndicats s’y opposent, interpellent les élus et prévoient plusieurs actions.
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Les syndicats des centres des impôts de La Réunion sont inquiets. Avec le plan d'économie prévu par le ministère de l’Economie à Bercy, huit centres financiers devraient fermer d’ici 2022 dans l’île. Les syndicats envisagent plusieurs actions : un débat public le 27 août à Saint-Denis, un référendum soumis aux salariés et un appel à la grève des finances publiques pour le 16 septembre.
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
Dans l’île, la direction du trésor public compte 850 employés. Les syndicats sont déterminés à faire reculer le gouvernement sur cette réforme qui selon eux "porte atteinte aux services publics et aux usagers".
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Interpeller les élus
En attendant, deux syndicats, CGTR et Finances Publiques 974 interpellent les maires et les parlementaires, ce vendredi 16 août. "Il est important pour nous de faire un travail pédagogique pour expliquer aux élus que la carte qu’ils vont recevoir est de la poudre aux yeux, explique Mickaël Jalma, secrétaire adjoint CGTR Finances Publiques. Sur cette carte, nous voyons un maillage important des services publics, hors ce sont des coquilles vides qui seront en place"."Des coquilles vides"
Huit trésoreries devraient fermer d’ici 2022 et des "points de contact" verront le jour, sans agent des finances publiques. Selon les syndicats, ces "points de contact" sont "des coquilles vides". "Nous aurons un service public low-cost et mal ficelé. Cette réforme est bâclée, faite sans dialogue social et sans concertation", estime Magalie Billard, secrétaire départemental de Solidaires Finances Publiques Réunion. Elle assure qu’il y aura "des conséquences avec des suppressions d’emplois et restructurations. Les collectivités, elles, devront mettre des moyens humains à disposition".Fini le contact humain
Du côté des usagers, "les conséquences désastreuses", affirme Magalie Billard.A La Réunion, beaucoup de gens viennent physiquement chez nous pour avoir un contact humain et des réponses, car le langage des impôts est difficile d’accès. Les personnes qui se déplacent sont les plus fragiles. Avec cette réforme, elles vont se retrouvées seules face à l’informatique ou face au dernier service public de proximité qui sera ouvert, c’est-à-dire mairies et CCAS. Autre difficulté : nous recevrons uniquement sur rendez-vous et nous n’encaisserons plus d’argent, alors qu’à La Réunion, beaucoup de personnes viennent payer en espèce.
Dans l’île, la direction du trésor public compte 850 employés. Les syndicats sont déterminés à faire reculer le gouvernement sur cette réforme qui selon eux "porte atteinte aux services publics et aux usagers".