Sur le 1er trimestre 2020, l'ICA (Indicateur du climat des affaires) a brusquement chuté, jusqu'à parvenir à son niveau le plus bas jamais enregistré par l'IEDOM.
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Sans surprise, le Covid-19 et le confinement ont eu de lourdes conséquences sur l'économie réunionnaise. L’IEDOM, qui assure le rôle d’observatoire économique et financier des économies ultramarines, présente ses résultats sur le 1er trimestre 2020.
Déjà affectés par la crise des des Gilets Jaunes, les chefs d’entreprise interrogés (essentiellement de petites et moyennes entreprises) portent un jugement très défavorable sur la conjoncture économique en ce début d’année 2020. L’indicateur du climat des affaires (ICA) chute brutalement de 29 points et s’établit à 71 points au premier trimestre 2020, soit son niveau le plus bas jamais atteint depuis la mise en place de l’enquête.
Pour le prochain trimestre, les professionnels sont plus pessimistes encore, même si la situation rend difficile la moindre prévision. Ils sont notamment plus nombreux à considérer une dégradation de leur chiffre d’affaires, et plus encore de leur trésorerie pour le deuxième trimestre. Ils s’attendent à de nombreuses demandes de report d'échéances de la part de leurs clients et anticipent une forte dégradation des délais de règlement.
Le reportage de Jean Régis Ramsamy et Alix Catherine :
Déjà affectés par la crise des des Gilets Jaunes, les chefs d’entreprise interrogés (essentiellement de petites et moyennes entreprises) portent un jugement très défavorable sur la conjoncture économique en ce début d’année 2020. L’indicateur du climat des affaires (ICA) chute brutalement de 29 points et s’établit à 71 points au premier trimestre 2020, soit son niveau le plus bas jamais atteint depuis la mise en place de l’enquête.
Une économie impactée pendant encore plusieurs mois
Quelques meubles ont été sauvés grâce au télétravail et au chômage partiel mais les perspectives des chefs d’entreprise en termes d’évolution de leurs effectifs salariés pour le deuxième trimestre sont cependant en baisse. La majorité des professionnels anticipe d'ailleurs une nette diminution des investissements pour les douze prochains mois.Pour le prochain trimestre, les professionnels sont plus pessimistes encore, même si la situation rend difficile la moindre prévision. Ils sont notamment plus nombreux à considérer une dégradation de leur chiffre d’affaires, et plus encore de leur trésorerie pour le deuxième trimestre. Ils s’attendent à de nombreuses demandes de report d'échéances de la part de leurs clients et anticipent une forte dégradation des délais de règlement.
Le reportage de Jean Régis Ramsamy et Alix Catherine :