La restitution des îles Éparses, est une demande récurrente de Madagascar à la France, officiellement, depuis 42 ans. Une résolution de 1979, confirme la légitimité de la Grande île sur ces territoires, écrit L'Express de Madagascar. Son vote a été confirmé en 1980 par les Nations unies. Pourtant, depuis cette date, rien n'a changé. À cette époque, deux blocs s'affrontaient. Les pays qui s'étaient rapprochés des communistes avaient peu de chance d'être entendu par les alliés des USA.
42 ans plus tard, la carte politique du monde a changé. Le mur de Berlin est tombé depuis 32 ans. La disparition de ce symbole de la Guerre froide aurait dû permettre une détente des relations entre Tananarive et Paris, pourtant, malgré une nette amélioration des relations, il y a toujours des sujets qui fâchent et les îles Éparses en sont un.
Mardi 22 septembre 2021, Andry Rajoelina tenu a réaffirmé son attachement au retour de ces îles dan le giron malgache, écrit Midi-Madagasikara.
Des enjeux environnementaux, pétroliers ou stratégiques ?
L'indépendance de Madagascar a été, officialisée, le 26 juin 1960. Logiquement, la Grande île aurait dû récupérer les îles Éparses. Cependant, à l'époque, les enjeux géostratégiques et politiques étaient très différents. La surveillance plus compliquée et le déploiement de militaire nettement plus lent. Ces données ont évolué aujourd'hui et, officiellement, les raisons qui poussent la France à conserver ces territoires sont liées à l'environnement.
Le 23 octobre 2019, Emmanuel Macron, Président français, en visite à Mayotte et à La Réunion, s'arrête sur la Grande Glorieuse pour annoncer sa volonté de classer ce terrtitoire comme réserve naturelle. Cette décision devait être appliquée en 2020. La pandémie a retardé de nombreux dossiers. Elle a été officialisée, le 10 juin 2021, comme l'écrivait Le Monde.
Ces confettis sont, désormais, protégés par la France. Ils recèlent en surface une biodiversité exceptionnelle et selon les îles, en sous-sol, des quantités de gaz et de pétrole gigantesques. L'exploitation de ces ressources serait dévastatrice pour l'environnement. Par ailleurs, la France peut-elle s'effacer du canal Mozambique. Certes, elle possède Mayotte, mais est-ce suffisant statégiquement ?