Pour les candidats au permis moto, la mairie pourrait ne plus mettre à leur disposition la piste d’entraînement de Pierrefonds d’ici début 2024. Ce jeudi 14 décembre 2023, les motards manifestent leur mécontentement devant la sous-préfecture de Saint-Pierre.
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
Une trentaine de manifestants
Ils sont environ une trentaine à protester. Les gérants d’auto-école, de moto-école, les motards et les futurs motards se sont mobilisés ce matin. Si certaines entreprises possèdent leur propre plateau, ils sont une dizaine à se retrouver sans lieu pour les cours.
Les manifestants réclament un renouvellement du contrat qui les autorise à disposer de la piste d’entraînement de Pierrefonds.
“On utilise cette piste depuis 30 ans. Et, l’après-midi, à partir de 14 heures, après les examens des permis de conduire, on utilise la piste pour pouvoir entraîner nos élèves”, explique Eric Marcely directeur et moniteur d’auto-école.
Ce jeudi matin, les manifestants ont été reçus par le sous-préfet. L’objectif est de trouver une solution au plus vite pour assurer la pérennité des motos-écoles concernées.
Une piste d’entraînement au permis moto
Pour rappel, la mairie de Saint-Pierre n'aurait pas renouvelé la convention qui les lie depuis 30 ans. Celle-ci prend fin le 31 décembre 2023. Après cette date, si le renouvellement n’est pas fait, les autos-écoles et motos-écoles ne pourront plus travailler.
Ce dossier est à l’ordre du jour du Conseil municipal de Saint-Pierre ce soir.
À la recherche d'une nouvelle piste d'entraînement
Depuis le mois de mars dernier, les gérants d'auto-école recherchent une une nouvelle piste d'entraînement.
On recherche un autre endroit pour pouvoir travailler correctement, mais ce n’est pas facile de trouver une piste qui fait 6 mètres de large et 150 mètres de long. On veut continuer à travailler. Là, on n'a pas de visibilité.
Eric Marcely - directeur d'auto-école
Si aucune solution n'est trouvée,"on ira squatter sur les routes quelque part. Notre outil de travail premier, c'est la route, on n'a pas le choix", martèle Jean-Daniel Motel, gérant d'auto-école, qui attend fermement que les pouvoirs publics prennent des décisions pour assurer la pérennité de leur activité.