Votre boîte mail croule sous les messages concernant la protection des données ? C’est le résultat d’une nouvelle législation européenne. Décryptage avec Sulliman Omarjee, juriste spécialiste en droit du numérique, invité de la matinale sur Réunion la 1ère radio.
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Entré en vigueur vendredi dernier, le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) se traduit pour les particuliers par d’innombrables mails : « Tout lire, ça va être fastidieux, reconnaît Sulliman Omarjee. Mais au moins en prendre connaissance, c’est l’objectif de la nouvelle législation, qui vise à renforcer la transparence sur l’usage de vos données. »
« Savoir qui exploite quoi sur vous »
L’intérêt de ce changement, c’est d’identifier « qui sait quoi, et si quelque chose vous déplaît, être en mesure de le rectifier, voire de l’effacer » indique le juriste. Passé le constat, deux solutions : « Soit vous laissez la personne continuer à utiliser vos données, soit celle-ci doit s’arrêter de les utiliser, parce que vous ne lui auriez pas donné votre consentement. »
« Echapper à ce flicage général »
« Aujourd’hui, on est tous ‘‘Big Brotherisés’’ » déplore Sulliman Omarjee, pour qui le meilleur moyen de s’en sortir, c’est de se désabonner de Facebook. Mais même en suivant ce conseil, « vous pouvez ne pas savoir que malgré tout, une photo de vous persiste sur les réseaux. »
Quelles données personnelles ?
Il s’agit de « toute donnée qui va permettre d’identifier, directement ou indirectement, une personne physique » explique le spécialiste. « Votre e-mail, votre numéro de sécurité sociale, de carte bancaire, de mobile. Un site en ligne peut très bien décider de partager vos données avec des partenaires commerciaux. Et vous vous retrouvez fiché dans plusieurs bases de données qui proposent des offres commerciales. » Le RGPD vise précisément à mieux encadrer ces pratiques.
« Savoir qui exploite quoi sur vous »
L’intérêt de ce changement, c’est d’identifier « qui sait quoi, et si quelque chose vous déplaît, être en mesure de le rectifier, voire de l’effacer » indique le juriste. Passé le constat, deux solutions : « Soit vous laissez la personne continuer à utiliser vos données, soit celle-ci doit s’arrêter de les utiliser, parce que vous ne lui auriez pas donné votre consentement. »
« Echapper à ce flicage général »
« Aujourd’hui, on est tous ‘‘Big Brotherisés’’ » déplore Sulliman Omarjee, pour qui le meilleur moyen de s’en sortir, c’est de se désabonner de Facebook. Mais même en suivant ce conseil, « vous pouvez ne pas savoir que malgré tout, une photo de vous persiste sur les réseaux. »
Quelles données personnelles ?
Il s’agit de « toute donnée qui va permettre d’identifier, directement ou indirectement, une personne physique » explique le spécialiste. « Votre e-mail, votre numéro de sécurité sociale, de carte bancaire, de mobile. Un site en ligne peut très bien décider de partager vos données avec des partenaires commerciaux. Et vous vous retrouvez fiché dans plusieurs bases de données qui proposent des offres commerciales. » Le RGPD vise précisément à mieux encadrer ces pratiques.