La Préfecture autorise l’Institut de recherche pour le Développement à relâcher ses premiers moustiques mâles stérilisés à Duparc. Les protocoles ont été validés, les habitants informés, les opérations de lutte anti-vectorielles sont maintenues pour lutter contre la dengue
C'est au coucher du soleil ce samedi, que quelques 3000 moustiques mâles stérilisés seront largués par les chercheurs. Ils ont finalement retenu la rue Védrine pour ce prétest qui leur permettra d'obtenir des informations sur le comportement des insectes ou leur capacité de survie en pleine nature.
L'objectif rappelle Louis-Clément Gouagna entomologiste responsable du projet, " n'est pas de mettre en place la TIS, la technique de l'insecte stérile, mais de recueillir des données pour justement affiner cette méthode". Elle devrait permettre à terme de contrôler les populations d'aédes albopictus responsables de nombreuses maladies dont le chikungunya et la dengue.
3 lâchers de 3000 insectes stérilisés sont prévus cette année, en juin, septembre et novembre sur ce quartier de Sainte-Marie, mais l'année prochaine, des quantités plus importantes sont envisagées pour la dispersion, entre 6000 à 10 000 spécimens chaque semaine par hectare, sur les 42 hectares de Duparc.
Les mâles qui ne piquent pas, stérilisés au préalable,vont s'accoupler avec des femelles qui ne donneront pas d'oeufs viables, le nombre de moustiques va ainsi diminuer au fil du temps. Cette technique est utilisée dans de nombreux pays dans le monde où les moustiques sont vecteurs d'agents infectieux.
le reportage de Michelle Bertil
L'objectif rappelle Louis-Clément Gouagna entomologiste responsable du projet, " n'est pas de mettre en place la TIS, la technique de l'insecte stérile, mais de recueillir des données pour justement affiner cette méthode". Elle devrait permettre à terme de contrôler les populations d'aédes albopictus responsables de nombreuses maladies dont le chikungunya et la dengue.
3 lâchers de 3000 insectes stérilisés sont prévus cette année, en juin, septembre et novembre sur ce quartier de Sainte-Marie, mais l'année prochaine, des quantités plus importantes sont envisagées pour la dispersion, entre 6000 à 10 000 spécimens chaque semaine par hectare, sur les 42 hectares de Duparc.
Les mâles qui ne piquent pas, stérilisés au préalable,vont s'accoupler avec des femelles qui ne donneront pas d'oeufs viables, le nombre de moustiques va ainsi diminuer au fil du temps. Cette technique est utilisée dans de nombreux pays dans le monde où les moustiques sont vecteurs d'agents infectieux.
le reportage de Michelle Bertil