Jean-Hugues Ratenon, député de La Réunion, demande la levée des motifs impérieux pour voyager

Le non-respect du motif impérieux est sanctionné d'une amende de 135 euros.
Instaurés dans le cadre de la lutte contre la propagation du Covid-19 en pleine crise sanitaire, les motifs impérieux restent en vigueur pour voyager depuis, ou vers, La Réunion. Le député de La Réunion, Jean-Hugues Ratenon, demande la levée de cette mesure qu’il juge discriminatoire.

Seuls les personnes vaccinées, ou non-vaccinées justifiant d’un motif impérieux, restent autorisés à voyager depuis ou à destination de La Réunion. Un schéma vaccinal complet "voyageur" correspond à la validation de deux doses de vaccins à laquelle un délai de 9 mois est accordé pour pouvoir réaliser la 3ème dose, indique sur son site internet la préfecture.  

Le 1er avril dernier, le préfet de La Réunion a annoncé la fin de l’état d’urgence sanitaire et, lundi 4 avril, la suspension du pass vaccinal, excepté dans les établissements de santé et médico-sociaux et pour voyager.    

Une mesure discriminatoire

Des allègements en matière de lutte contre la propagation du Covid-19 sur lesquels s’appuie le député de La Réunion Jean-Hugues Ratenon pour demander la levée des motifs impérieux pour voyager de, et vers, La Réunion.  

Le parlementaire " constate qu’il y a toujours des discriminations et inégalités entre vaccinés et non-vaccinés ".  

Nous savons tous que nous allons devoir vivre avec ce virus et nous savons tous qu’en Hexagone, pour voyager d’un Département à un autre, nous n’avons pas besoin de motif impérieux. Alors pourquoi le maintenir entre La Réunion et l’Hexagone ? Cette inégalité n’a pas lieu d’être.

Jean-Hugues Ratenon, député de La Réunion

   

La décision revient à l’Etat 

La question est ainsi posée au gouvernement via le ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu. Pour Jean-Hugues Ratenon, il est temps de " revenir à une situation normale ". Il estime que beaucoup de familles réunionnaises sont pénalisées par cette mesure.  

La décision de lever cette mesure incomberait à l’Etat et non au préfet de La Réunion, aurait confirmé la préfecture.