Jeux des Iles à Madagascar : le choc au lendemain de la bousculade mortelle à l'extérieur du stade Barea

Le choc et l’effroi, ce samedi 26 août, devant l’hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona, à Antananarive, à Madagascar. Les familles des victimes de la bousculade mortelle d’hier se retrouvent devant la morgue.

Douze morts et 80 blessés

Vendredi 25 août, vers 18 heures, un mouvement de foule à une des entrées du stade Barea, a causé la mort de douze personnes, dont sept enfants. Près de 80 autres personnes sont blessées. Une des barrières aurait cédé sous la pression de la foule amassée à l’extérieur du stade. Le drame s’est produit alors que la cérémonie d’ouverture des 11ème Jeux des Iles de l’Océan Indien se tenait à l’intérieur.

Regardez les précisions de France Télévisions :

Les familles des victimes à l’hôpital

Les blessés ont été transportés en urgence à l’hôpital où ils ont été pris en charge. Dans la soirée, le Premier ministre malgache s'est rendu au chevet des victimes.

Ce matin, leurs familles sont toujours devant l’hôpital où une liste a été affichée avec les noms et prénoms des morts et des blessés.

Regardez les précisions de Réunion La 1^ère :

Le choc dans la capitale

Ce matin, la population est encore sous le choc. "On est venus au stade Barea parce que notre famille, jusqu'à maintenant, a disparu", explique un habitant à la recherche de ses proches. "Je suis triste, il y a beaucoup de morts et de blessés", déplore un autre habitant de la capital. 

"Une tragédie malheureuse". "Le gouvernement malgache et les forces de l'ordre n'ont pas su qu'il y avait plusieurs Malgaches qui voulaient voir la cérémonie ?, interroge un autre. C'est un choc pour notre peuple. Cela est une tragédie et les personnes à l'étranger vont savoir que Madagascar ne peut pas gérer de tels événements".

Hier soir, à l'intérieur du stade Barea, alors que la cérémonie d'ouverture des 11ème Jeux des Iles se poursuivait, le président malgache Andry Rajoelina a demandé une minute de silence au public, pour saluer la mémoire des victimes.