Le samedi 6 octobre, la première journée sans alcool sera organisée par la Fédération Régionale d'Addictologie de la Réunion (FRAR) et l'association Les Maillons de l'Espoir. Une marche blanche aura lieu à St-Denis, en hommage aux victimes de ce fléau qui fait 450 morts par an sur l’île.
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« On a des journées sur tous les thèmes, mais pas sur l’alcool » s’étonne le Dr David Mété, président de la FRAR, qui va donc combler ce manque, le 6 octobre. « On est face à une des principales causes de mortalité évitable, c’est important de réfléchir à notre relation à l’alcool. » 450 décès annuels y sont liés dans le département, mais aussi plus de 80 % des actes de violence.
Ce sera donc un samedi, jour de grande consommation. « Mais c’est un temps où la population peut répondre à cet appel du 6 octobre que nous lançons pour dire ‘‘Non, il n’y a pas de fatalité’’ » nuance le Dr Mété, invité de la matinale sur Réunion La 1ère radio. Temps fort de cette journée : une marche blanche « en mémoire des milliers de personnes décédées des suites de l’alcool, des victimes de violences conjugales, violences ordinaires, violences routières. » Le rassemblement aura lieu à 10h au Jardin de l’Etat.
Comment expliquer un tel fléau ? « Nous avons l’alcool le moins cher de France » déplore le médecin addictologue, qui plaide pour une fiscalité plus sévère. Un combat « relayé par des politiques, Monique Orphé et Ericka Bareigts. Malheureusement, nous avons assisté à une levée de boucliers de tous les sénateurs, dont Michel Vergoz, qui répondent aux pressions des lobbies alcool. C’est un scandale de santé publique. »
Ce sera donc un samedi, jour de grande consommation. « Mais c’est un temps où la population peut répondre à cet appel du 6 octobre que nous lançons pour dire ‘‘Non, il n’y a pas de fatalité’’ » nuance le Dr Mété, invité de la matinale sur Réunion La 1ère radio. Temps fort de cette journée : une marche blanche « en mémoire des milliers de personnes décédées des suites de l’alcool, des victimes de violences conjugales, violences ordinaires, violences routières. » Le rassemblement aura lieu à 10h au Jardin de l’Etat.
« L’alcool le moins cher de France »
Comment expliquer un tel fléau ? « Nous avons l’alcool le moins cher de France » déplore le médecin addictologue, qui plaide pour une fiscalité plus sévère. Un combat « relayé par des politiques, Monique Orphé et Ericka Bareigts. Malheureusement, nous avons assisté à une levée de boucliers de tous les sénateurs, dont Michel Vergoz, qui répondent aux pressions des lobbies alcool. C’est un scandale de santé publique. »