Journée mondiale contre l’endométriose : une marche solidaire à Saint-Pierre pour sensibiliser le grand public

5ème édition de l'Endomarch à Saint-Pierre.
Une femme sur 10 souffre d’endométriose à La Réunion, une pathologie invalidante encore trop méconnue. Pour sensibiliser le grand public, plusieurs actions sont organisées ce samedi 25 mars à Saint-Pierre et Trois-Bassins.

1 200 personnes sont attendues pour la traditionnelle marche solidaire prévue à Saint-Pierre à partir de 14h30, en cette journée mondiale contre l’endométriose. Cette maladie gynécologique, plus fréquente qu’il n’y parait, reste trop méconnue d’où la mobilisation ce samedi 25 mars.

Sur le village de Saint-Pierre, des animations sont proposées.

Sensibiliser le grand public

Pour parler, pour témoigner et pour faire progresser la cause, deux associations organisent une manifestation. A Trois-Bassins, la place de l’église s’est animée ce samedi matin avec un Endovillage et deux marches à l’initiative de l’association Endo Espoir Océan Indien.

A Saint-Pierre, l’Endomarch de l’association MEMS est précédée d’animations sur le village santé sur le front de mer, et sera suivie d’un concert. C’est la 5ème fois que La Réunion se mobilise pour cette cause.

Regarder le reportage de Réunion la 1ère :

Journée mondiale contre l’endométriose : 1 200 participants attendus à Saint-Pierre pour l’Endomarch.

Libérer la parole et faire une place à celles qui en souffrent

A La Réunion, une femme sur 10 est touchée par l’endométriose. La pathologie qui entraine des douleurs violentes durant les règles, ou les rapports sexuels, a longtemps été tabou.

Pour que la maladie, mais aussi les femmes qui en souffrent au quotidien, puissent sortir de l’ombre, les associations se mobilisent pour informer et libérer la parole. Elles accompagnent aussi les femmes souvent livrées à elles-mêmes.

Des conférences sont aussi données ce samedi, comme celle d'un médecin autour de l'alimentation à adopter lorsqu'on souffre d'endométriose.

A l'occasion de la journée mondiale contre l'endométriose, des conseils en nutrition sont notamment dispensés à Saint-Pierre.

Améliorer le diagnostic et la prise en charge

Un long combat reste à mener, explique Maryse Doki Thonon, trésorière de l’association Mon Endométriose, Ma Douleur.

Au quotidien, ce pour quoi nous militons, c’est vraiment d’améliorer encore le diagnostic. On a encore une évaluation à 7 ans d’errance médicale autour de cette maladie ; une amélioration de la prise en charge également, et surtout informer les femmes sur le fait qu’elles restent actrices de leur prise en charge.

Maryse Doki Thonon, trésorière de l’association MEMS