Lors du procès le 16 octobre dernier; le parquet de Saint-Denis avait requis un an de prison dont la moitié avec sursis à l'encontre du président de la Chambre de commerce et de son directeur général de l'époque Patrick Honorine. Ils ont été relaxés tout comme les deux autres cadres poursuivis.
Les magistrats du tribunal correctionnel de Saint-Denis ont donc tranché en faveur d'Ibrahim Patel. Le président de la Chambre de commerce et d'industrie a été relaxé des faits de harcèlement moral pour lesquels il avait dû comparaître le 16 octobre dernier, à Champ Fleuri.
A l'origine de la procédure, deux salariées de la CCIR, Leïla Akhoun et Christine Hoarau qui avaient déposé plainte en 2013, en expliquant avoir été "placardisées, humiliées et harcelées" entre 2012 et 2015. La première qui était chargée de patrimoine avait été rétrogradée au simple rang d'assistante, puis licenciée. La seconde qui dirigeait le pôle Aménagement et Gestion du patrimoine était devenue chargée de mission.
La partie civile va faire appel
A la barre du tribunal, Ibrahim Patel avait nié toute forme de harcèlement moral. Il ne se trouvait pas seul face aux magistrats. Il avait été jugé aux côté de son directeur général de l'époque, Patrick Honorine, et de deux autres cadres. Ils ont au final été tous les quatre relaxés.
Lors du procès, la procureure de Saint-Denis avait requis un an de prison dont six mois avec sursis à l'encontre d'Ibrahim Patel et de Patrick Honorine et huit et six mois de prison avec sursis à l'encontre des deux autres cadres.
Me Jérôme Maillot, l'un des avocats de la partie civile (Leïla Akhoun), a confié à Réunion La 1ère qu'il comptait faire appel de la décision.