Juin violet : un mois pour sensibiliser les Réunionnais à la maladie de Verneuil

Juin violet : un mois pour sensibiliser le public à la maladie de Verneuil
Dans le cadre du mois de soutien à la maladie de Verneuil, l’association française pour la recherche sur l’hidrosadénite, sensibilise les Réunionnais à cette pathologie. Il s'agit d'une maladie de peau orpheline, non contagieuse et chronique. Son origine est encore assez inconnue. À La Réunion, près de 10 000 Réunionnais sont touchés par cette maladie.

La maladie de Verneuil est difficile à diagnostiquer. Elle touche entre 1 à 4 % de la population et se déclare en général entre 20 et 30 ans, avec des symptômes qui apparaissent sur la peau.

Pour ce mois de sensibilisation baptisé "juin violet", des Réunionnais atteints de la maladie témoignent de leur parcours difficile. 

La maladie de Verneuil est "invisible"

Depuis son enfance, Mélanie Barberel est suivie par un dermatologue pour des problèmes de peau. À 15 ans, elle détecte un bouton douloureux sous son aisselle. Elle a subi plusieurs interventions et suit un traitement médicamenteux.

Mélanie Barberel, malade de l'hidrosadénite suppurée

Aujourd'hui âgée d'une quarantaine d'années, Mélanie Barberel partage ses difficultés. "Ce n'est pas un simple bouton et c'est bien là le réel problème de cette maladie. En plus, c'est une maladie invisible", confie-t-elle.

Je fais du sport trois à quatre fois par semaine. Ça m'aide, ça m'empêche de réfléchir trop à la maladie et aux problèmes.

Mélanie Barberel, malade de l'hidrosadénite suppurée

La maladie de Verneuil touche près de 10 000 Réunionnais

La maladie de Verneuil est bien souvent génétique. Elle peut également se déclarer après un gros stress. Elle apparaît généralement à la puberté.

Trois malades sur quatre sont des femmes. À La Réunion, près de 10 000 personnes sont touchées par cette pathologie.

Juin violet : un mois pour sensibiliser le public à la maladie de Verneuil

"Juin violet", un mois de dépistable gratuit

Tout au long du mois de juin, l'association pour la recherche sur l'hidrosadénite (AFRH), informe le public sur la maladie. Il est possible de se faire dépister gratuitement. Les Réunionnais peuvent aussi soutenir les recherches à travers l'achat de produits solidaires. 

Cette pathologie est cutanée et non contagieuse. Elle est très douloureuse. Il n'y a pas de traitement curatif. Les lésions doivent souvent être traitées par la chirurgie.

La maladie a un pic durant lequel il y a un maximum de jeunes qui vont développer la maladie. C'est entre 11 et 30 ans, mais on a des enfants de 7 ans qui sont déjà concernés.

Marie-France Bru, présidente fondatrice de l'association pour la recherche sur l'hidrosadénite (AFRH)