Un employé communal de 41 ans a été condamné à 5 ans de prison ferme, par la Cour d'appel, pour l'agression sexuelle d'une religieuse. Les faits remontent au matin du 25 octobre 2015, à la Trinité. L'agresseur, marié et père de 5 enfants, a été démasqué par son ADN.
Il aura fallu deux ans pour mettre un nom sur l'agresseur sexuel d'une religieuse. Le 25 octobre 2015 au matin, alors qu'elle effectue sa marche quotidienne dans les allées du Coeur vert du parc de La Trinité à Saint-Denis, la "sœur" âgée d'une quarantaine d'années au moment des faits, est ceinturée par un homme cagoulé qui lui plaque sa main sur la bouche et la jette sur le sol. Là, pendant de longues minutes, il tente de lui imposer un rapport. Lors du procès en appel, ce jeudi 28 mars 2019, la parti-civile a évoqué un viol, mais le prévenu était poursuivi pour agression sexuelle en récidive.
"Un véritable prédateur sexuel"
À l'issue des débats. Le parquet par la voix d'Emmanuelle Barre, a requis la peine de 5 ans de prison ferme, soit la sanction maximale contre : "Ce véritable prédateur sexuel qui aurait dû se retrouver devant les assises pour ce viol". Le procureur de la République a d'ailleurs précisé que c'est le parquet qui a fait appel de la condamnation prononcée en première instance. Une peine de 3 ans identique à celle qui avait été prononcée dans la première affaire.
Sans surprise, malgré les quatre années écoulées depuis les faits, l'agresseur de la religieuse a été condamné à 5 ans de prison ferme. L'ex-enseignant coranique n'a, par ailleurs, plus le droit d'exercer une activité en lien avec des mineurs.