La grève des avocats est reconduite jusqu'au 11 avril. A Saint-Denis et à Saint-Pierre, les actions se multiplient pour dénoncer le projet de réforme de la justice. Ce vendredi, les avocats ne sont pas seuls. Ils sont rejoints dans l'action par les syndicats de la magistrature et des greffiers.
Ce vendredi 30 mars 2018, les avocats du barreau de Saint-Denis ont manifesté devant le palais de justice de Champ-fleuri contre le projet de loi de programmation de la justice qui est actuellement examiné par le Conseil d'État. Il sera présenté le 18 avril 2018 en Conseil des ministres. Cependant, les points importants de cette réforme sont déjà connus et ils ne font pas l'unanimité, loin de là.
Le but affiché est de permettre au gouvernement de faire des économies. Accélération des nombreuses procédures, en créant un tribunal départemental, se substituant aux assises afin de juger les crimes les moins "graves", multiplication des jugements par plaider coupable, plaintes via Internet et disparition de l'avocat de nombreux actes judiciaires.
Les magistrats et le personnel judiciaire sont également en grève
Pour les syndicats des magistrats (USM et SM), comme pour les syndicats des greffiers et personnels de justice (CGT, CFDT, FO, UNSA), tout comme le syndicat des avocats de France, ce projet, s'il est mis en oeuvre, "signe l'acte de décès de la justice", note le journal Le Monde.
Comme pour de nombreuses réformes engagées par le gouvernement d'Edouard Philippe en concertation avec le président, Emmanuel Macron, ce projet est présenté avec une augmentation du budget et du nombre de personnels pénitentiaire. Des annonces qui s'étalent sur le quinquennat et qui soulèvent une opposition de tous les acteurs de la justice, si souvent désunis...
Le but affiché est de permettre au gouvernement de faire des économies. Accélération des nombreuses procédures, en créant un tribunal départemental, se substituant aux assises afin de juger les crimes les moins "graves", multiplication des jugements par plaider coupable, plaintes via Internet et disparition de l'avocat de nombreux actes judiciaires.
Les magistrats et le personnel judiciaire sont également en grève
Pour les syndicats des magistrats (USM et SM), comme pour les syndicats des greffiers et personnels de justice (CGT, CFDT, FO, UNSA), tout comme le syndicat des avocats de France, ce projet, s'il est mis en oeuvre, "signe l'acte de décès de la justice", note le journal Le Monde.
Comme pour de nombreuses réformes engagées par le gouvernement d'Edouard Philippe en concertation avec le président, Emmanuel Macron, ce projet est présenté avec une augmentation du budget et du nombre de personnels pénitentiaire. Des annonces qui s'étalent sur le quinquennat et qui soulèvent une opposition de tous les acteurs de la justice, si souvent désunis...