Un appel à la grève générale est lancé à La Réunion et dans l’Hexagone pour demain, mardi 18 octobre. Cette journée de mobilisation fait suite à la crise du carburant en métropole.
L’éducation nationale en vacances à La Réunion
Cette grève interprofessionnelle devrait toucher tous les secteurs : transports, énergie, éducation , fonction publique. Elle sera toutefois limitée dans l’éducation nationale à La Réunion, car les enfants et les enseignants sont actuellement en vacances.
Un mardi noir dans l’Hexagone
Dans l’Hexagone, c’est un mardi noir qui s’annonce car la grève devrait toucher la RATP, la SNCF, les transporteurs routiers, mais aussi les centrales nucléaires, les fonctions publiques d’Etat, territoriale et hospitalière. Pour la CGT, un mouvement d’ampleur s’annonce.
Dans l’Hexagone, FO, Solidaires et la FSU appellent à suivre la mobilisation pour "l’augmentation des salaires" et la "défense du droit de grève" en soutien aux employés des raffineries de TotalEnergies toujours mobilisés.
Appel au rassemblement devant la préfecture
A La Réunion, la CGTR et la FSU relaient cet appel à la grève. Les deux syndicats appellent à un large rassemblement devant la préfecture de Saint-Denis, demain, à 16 heures. Ils pourraient être rejoints par FO et Solidaires.
Pour la CGTR, il s’agit du prolongement de la mobilisation du 29 septembre dernier autour du pouvoir d’achat.
Du pouvoir d’achat pour "vivre dignement"
Au-delà de la crise du carburant dans l’Hexagone, le syndicat demande à "vivre dignement". La CGTR réclame un smic à 2000 euros net, une hausse des salaires, mais aussi des retraites et des minimas sociaux. Dans l’île, le pouvoir d’achat reste la principale revendication des syndicats.
"Un droit de grève attaqué"
Pour la CGTR, le droit de grève a aussi été attaqué avec la réquisition de nombreux salariés grévistes dans les raffineries de l’Hexagone. Selon le syndicat, c’est une attaque frontale qui a provoqué en réponse cet appel à la mobilisation lancé dans l’urgence vendredi dernier.
A La Réunion, la CGTR espère mobiliser autant que le 29 septembre dernier lorsque plus de 1000 personnes s’étaient retrouvées à Saint-Denis.