Impressionnant brise-glace de 72 mètres de long, et près de 4 200 tonnes, le navire de la marine nationale participe à la défense maritime du territoire puisqu’il permet de surveiller et de faire respecter le droit dans les espaces sous souveraineté française dans les eaux glaciales de l’Océan Indien et polaires de l’Antarctique.
Mis à disposition des FAZSOI, l’Astrolabe intervient, par exemple, dans les missions de lutte contre la pêche illégale.
Des missions de soutien logistique
En plus de participer à des missions de surveillance et de protection, l’Astrolabe est aussi mis à contribution dans des missions de soutien logistique au profit des TAAF et de l’institut polaire français.
En effet, le patrouilleur, capable de naviguer dans des couches de glace épaisses de près de 80cm, effectue des missions de transport de Fret entre l’île australienne de Tasmanie et la base scientifique française Dumont-d’Urville en Terre Adélie.
Entre novembre et février, l’Astrolabe effectue environ 4 à 5 rotations sur les 2 700 kilomètres qui séparent les deux destinations.
Véritable fleuron pour la Marine nationale, le navire peux embarquer jusqu’à 22 personnes à bord en autonomie pour au moins un mois.
Ce jeudi, Sophie Brocas, directrice générale des Outre-mer et Olivier Poivre d’Arvor, ambassadeur pour les pôles et les enjeux maritimes ont visité le navire au Port.
L'occasion pour Olivier Poivre d’Arvor de rappeler l'importance des Outre-mer dans la politique maritime nationale, ainsi que dans la lutte contre le changement climatique. Car, l’Antarctique est un enjeu essentiel pour la France. Il s’agit d’une zone scientifique et démilitarisée.
L'Astrolabe rependra la mer lundi en direction de l’Australie.