L'importance de préserver les palmistes du braconnage

3 variétés de palmistes sur cette exploitation de 4 hectares : péjibaye, royal et rouge.

Certaines variétés de choux de palmistes, rares et protégées sont souvent convoitées par les braconniers. Avant de se les procurer pour les cuisiner, il est indispensable de vérifier qu’ils ont été légalement exploités.

Particulièrement prisés pour les fêtes de fin d’année, les choux de palmistes accompagnent traditionnellement les repas de réveillon. Edvin Payet, agriculteur dans les hauts de Sainte-Anne cultive quatre variétés différentes de palmistes depuis plus de 20 ans sur son terrain de 4 hectares.

Parmi les variétés qu’il cultive, il y a le palmiste forêt et le palmiste rouge. Ce dernier est protégé par le code forestier et la règlementation du parc national, mais les deux ont un point commun: ils sont très convoités par les braconniers.
 

Le reportage de Céline Latchimy et Willy Fontaine : 

Avant de se procurer les choux de palmistes, attention à toujours vérifier qu'ils ont été légalement exploités

Être sûr de la traçabilité des produits

Pour s’approvisionner en palmiste rouge et royal pour sa table d’hôte, José Lauret travaille surtout avec des professionnels. "On a du produit frais, une traçabilité, explique-t-il. C’est très important car cela nous permet de fournir des produits de qualité aux clients et ça nous donne une garantie." En raison du braconnage, José doit pouvoir montrer la traçabilité des produits qu’il propose en cas de contrôle.

3 variétés de palmistes sur cette exploitation de 4 hectares : péjibaye, royal et rouge

Couper des choux de palmistes sans autorisation est passible de 30 000 euros d’amende et de peines d’emprisonnements.