L’interdiction des puffs, les cigarettes électroniques jetables, bien accueillie par les jeunes à La Réunion

Les cigarettes électriques jetables pourraient bientôt être interdites. C’est en tout cas la volonté réaffirmée de la Première ministre, Elisabeth Borne. La puff amène les jeunes " vers le tabagisme ", estime-t-elle.

Son interdiction est une des mesures phares du nouveau plan de lutte contre le tabagisme du gouvernement, qui sera présenté prochainement. Elle est réclamée par la Première ministre, de la même façon que d’autres pays européens l’ont déjà fait.

Les adolescents, cœur de cible

Très vite adoptées par les adolescents, ces cigarettes électroniques jetables se sont généralisées, voire banalisées. Plus d’un adolescent sur 10 en aurait déjà utilisées. Il faut dire que leur aspect est très attractif, tout comme la palette de saveurs proposée, aux parfums identique à ceux des bonbons, ou encore son prix, 12 euros en moyenne.

Interdite au moins de 18 ans, elle est pourtant présente devant les lycées. A La Réunion, la puff est consommée mais pas plébiscitée. L’annonce de sa future interdiction semble plutôt bien accueillie, beaucoup considèrent que ces cigarettes électroniques jetables incitent les jeunes à fumer.

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Les magasins spécialisés voient les choses d’un autre œil. Ils s’empressent en effet de vider leurs stocks avant que l’interdiction n’entre en vigueur.   

Médecins et défenseurs de l’environnement en demandent l’interdiction

Arrivée sur le marché depuis peu, en 2021, les puffs ont déjà fait l’objet d’une alerte des médecins et des défenseurs de l’environnement, qui en demandent son interdiction. Elles permettent de vapoter avec un taux de nicotine compris entre 0 et 20 mg/ml. Si le taux est faible, les jeunes s’habituent malgré tout au geste.

Une fois consommée, la puff, cigarette jetable, se retrouve bien souvent sur les trottoirs ou dans les caniveaux. Les puffs sont fabriquées en plastique et contiennent une batterie au lithium non recyclable.