L’observatoire de Physique de l’Atmosphère de La Réunion, OPAR, a été créé en 2003. Il possède aujourd’hui trois sites de mesures distincts dans l’île : le site sur le campus du Moufia, l’aéroport de Gillot pour les radiosondages, et la station d’observation du Maïdo, qui existe depuis dix ans.
Cette dernière, qui est située à 2 160m d’altitude, permet aux scientifiques de surveiller le climat tropical de l’hémisphère Sud. "De par son altitude idéale, c’est l’un des rares observatoires au monde permettant l’analyse de la composition atmosphérique de grande échelle la nuit, et de petite échelle en journée" détaille l’université de La Réunion.
Ces atouts d’observation ont permis à l’OPAR d’obtenir, ce mardi 29 novembre, le label WMO-GAW Global de l’Organisation Météorologique Mondiale.
Le reportage de Réunion La 1ère :
Un label valorisant le travail de recherches sur le climat
Une vingtaine de chercheurs, enseignants-chercheurs, ingénieurs et techniciens de l’OPAR scrutent en permanence les variables climatiques depuis trois sites d’observation. Avec ce label, La Réunion entre dans un circuit fermé de référence mondiale. "C’est une bonne nouvelle. Cet observatoire entre dans le cercle fermé des 30 stations globales labellisées par l’Organisation Météorologique Mondiale" se réjouit Valentin Duflot, directeur de l’Observatoire du Maïdo.
Pour l’obtenir, "il a fallu montrer à l’Organisation Météorologique Mondiale que nous étions en capacité de réaliser, dans la durée, des observations de qualité et pertinente pour répondre aux questionnements des communautés internationales par rapport au changement climatique" souligne Valentin Duflot. "C’est pour la fiabilité, la pérennité et surtout l’unicité de certaines de ses mesures, de ses analyses et de ses recherches que cet observatoire a obtenu le label" ajoute l’université.
Le label récompense également à travers l’OPAR, les institutions de tutelles ou partenaires, telles que le CNRS, Météo France et l’université de La Réunion. "C’est une valorisation de l’excellence scientifique qui est développée sur ce territoire" commente Frédéric Miranville, président de l’université.
Une belle reconnaissance pour l'OPAR, après presque 20 ans d’existence.